Le centre médical Sheba et OKI Electric du Japon s’unissent contre la démence
À l'aide de grandes bases de données, les entreprises développeront une nouvelle approche pour les personnes d'âge moyen à très haut risque

Le fabricant japonais de télécommunications OKI Electric Industry Ltd et la branche innovation du Sheba Medical Center d’Israël ont mis sur pied un nouveau projet de recherche conjoint axé sur la prévention de la démence chez les personnes âgées.
L’accord avec le Centre d’innovation ARC de Sheba a été signé à Jérusalem plus tôt cette semaine en présence du ministre japonais de l’Economie, Hiroshige Seko, et du ministre israélien de l’Economie, Eli Cohen, lors du Forum des affaires Japon-Israël, organisé par les ministères japonais et israéliens de l’économie.
Le centre d’innovation ARC de Sheba travaillera avec OKI pour analyser les dossiers médicaux de vastes bases de données afin d’identifier des moyens de prévenir les facteurs de risque associés à la démence et créer divers régimes de santé et d’exercices pour les patients à haut risque.
Le projet de recherche ARC/Sheba-OKI sera dirigé par le professeur Michal Beeri, directrice du Joseph Sagol Neuroscience Center au Sheba Medical Center, a déclaré le ARC dans un communiqué.
L’étude impliquera une nouvelle approche pour la prévention de la démence « chez les personnes d’âge moyen à très haut risque », a déclaré Mme Beeri. L’approche comprend une application pour surveiller de près les facteurs de risque liés à la démence qui, « s’ils s’améliorent avec le temps, nous en sommes convaincus, retarderont l’apparition de la maladie ».
OKI se lance dans l’industrie de la santé numérique à un moment où la population japonaise vieillit rapidement et a besoin de solutions de santé, a déclaré Nathalie Bloch, directrice de l’ARC Innovation Center.
« Le Centre d’innovation de l’ARC a été spécialement conçu pour traiter et créer une variété de solutions technologiques pour l’industrie mondiale des soins de santé grâce à l’utilisation de bases de données géantes et à la télémédecine », a-t-elle ajouté.