Le train rapide de Jérusalem, prévu pour septembre, n’ira pas jusqu’à Tel Aviv
Les responsables des chemins de fer ont expliqué au ministre des Transports que s'il veut inaugurer la ligne à Souccot, le train ne pourra desservir que l'aéroport Ben Gurion
Le train à grande vitesse Jérusalem-Tel Aviv qui devait être inauguré en septembre après des retards successifs n’ouvrira que partiellement, a admis le ministre des Transports Israël Katz.
M. Katz a déclaré à Hadashot, mercredi, que le train ne circulera temporairement que jusqu’à l’aéroport Ben Gurion lors de son ouverture au début des vacances de Souccot qui commencent le 23 septembre.
Une source associée au projet a déclaré au quotidien Globes qu’il faudra probablement trois ou quatre mois de plus avant que le train n’atteigne les gares de Tel Aviv.
En effet, la construction des voies ferrées à Tel Aviv se fait le long d’une voie ferrée déjà en service, ce qui nécessite des fermetures intermittentes de lignes dans la ville pour que les travaux soient achevés. Le tronçon entre Jérusalem et Ben Gurion ne se heurte pas aux mêmes obstacles et est donc moins gênant.
Bien que les travaux aient été intensifiés afin de respecter la récente promesse faite par le ministre des Transports que le train circulerait en septembre, les administrateurs des chemins de fer israéliens ont été contraints de faire savoir à M. Katz la semaine dernière qu’une ouverture partielle serait le seul moyen de remplir sa promesse faite à la population.
En février, les chemins de fer israéliens ont informé la Bourse de Tel Aviv que le train rapide – tant attendu – serait retardé d’environ six mois en raison de l’absence de certains permis de sécurité nécessaires.
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A l’époque, Katz promettait encore que le train, qui devrait permettre aux passagers de voyager entre Jérusalem et Tel Aviv en moins de 30 minutes, ouvrirait pour la fête de Pâque en mars.
Un rapport d’octobre 2017 du contrôleur de l’État était très sceptique quant au fait que le train serait opérationnel à cette date, avertissant que bâcler les travaux pour terminer le projet en avril pourrait avoir un impact sur la qualité du travail, compromettre la sécurité et mener à une augmentation globale des coûts du projet.