Une semaine après le « plus grand rassemblement », des milliers de personnes se réunissent à Tel Aviv pour réclamer un accord
Des milliers de manifestants anti-gouvernement, réclamant un accord de « trêve contre libération d’otages », ont commencé à se rassembler rue Begin à Tel Aviv, devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya.
C’est la deuxième semaine consécutive que le rassemblement rue Begin fusionne avec la manifestation anti-gouvernement hebdomadaire sur la rue Kaplan toute proche.
Selon les organisateurs, environ un demi-million de personnes avient participé au rassemblement la semaine dernière – le premier rassemblement hebdomadaire organisé après que le retour des six otages récemment assassinés a suscité l’indignation de l’opinion publique – ce qui, si cela est vrai, constitue la plus grande manifestation de l’histoire d’Israël.
Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, Michal Lubnov, veuve de l’otage tué Alex Lubnov, et Anat Angrest, mère du soldat captif Matan Angrest, prendront la parole.
Une séquence audio de Matan demandant au Premier ministre Benjamin Netanyahu de lui sauver la vie sera également diffusée lors du rassemblement.
Les manifestants accusent Netanyahu d’insister pour qu’Israël conserve le contrôle du du couloir stratégique dit de « Philadelphi », qui sépare l’Égypte de la bande de Gaza, et ce pour une durée indéterminée, dans l’intention de faire échouer un accord qui pourrait menacer l’intégrité de son gouvernement de droite.
Jimmy Miller, cousin de l’otage Shiri Bibas, rallie la foule, accusant Netanyahu de faire durer une catastrophe qui ne sied pas à une nation développée.
« Où sommes-nous, en Afrique ? Il entraîne la foule dans un chant : « Ramenez tout le monde – maintenant ! Dans le cadre d’un accord – maintenant ! »
Une femme, habillée comme une statue de la liberté bâillonnée, tient une maquette de la Knesset et une pancarte sur laquelle on peut lire : « Assez de sacrifices humains sur l’autel du bâtiment de la [Knesset]. »
Plus près de la scène, un homme tient une liste de noms de ministres, sous le titre « Philadelphi criminals to justice », entourée de fausses taches de sang.