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Macron réfléchit à « un geste nécessaire » sur Dreyfus

L'Assemblée nationale a approuvé à l'unanimité lundi une proposition de loi de Gabriel Attal "élevant Alfred Dreyfus au grade de général de brigade", un "acte de réparation" visant à parachever sa réhabilitation

Le président français Emmanuel Macron après son discours d'ouverture du sommet du dialogue Shangri-La à Singapour, le 30 mai 2025. (Crédit : Ludovic Marin/AFP)
Le président français Emmanuel Macron après son discours d'ouverture du sommet du dialogue Shangri-La à Singapour, le 30 mai 2025. (Crédit : Ludovic Marin/AFP)

Emmanuel Macron réfléchit à « un geste nécessaire qui rappellera l’actualité du combat des dreyfusards », a indiqué son entourage mardi, sans se prononcer sur une éventuelle panthéonisation au lendemain de l’adoption unanime à l’Assemblée d’une proposition de loi l’élevant Alfred Dreyfus au grade de général de brigade.

« Depuis longtemps le président réfléchit à un geste nécessaire qui rappellera l’actualité du combat des dreyfusards et des valeurs du dreyfusisme. La conclusion de cette réflexion ne devrait plus tarder », a indiqué l’entourage du président à l’AFP, confirmant une information de RTL.

Si le chef de l’Etat propose une entrée au Panthéon, c’est « une démarche que l’on soutiendra », a déclaré sur RTL Michel Dreyfus, arrière-petit-fils du capitaine.

L’Assemblée nationale a approuvé à l’unanimité lundi une proposition de loi de Gabriel Attal « élevant Alfred Dreyfus au grade de général de brigade », un « acte de réparation » visant à parachever sa réhabilitation, 130 ans après sa condamnation.

Le texte a été adopté par l’ensemble des 197 députés présents, devant des membres de la famille d’Alfred Dreyfus. Il devrait désormais poursuivre son parcours au Sénat.

En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est condamné pour trahison et condamné au bagne sur l’île du Diable en Guyane, sur la base de fausses accusations alimentées par un antisémitisme très ancré dans la société française de la fin du XIXe siècle.

En 1906, un arrêt de la Cour de cassation l’innocente, entraînant ipso facto sa réintégration dans l’armée. Dans la foulée, une loi le nomme chef d’escadron, avec effet le jour de la promulgation de la loi. Une « injustice », car cela revenait à amputer sa carrière de « cinq années d’avancement », a souligné le rapporteur du texte à l’Assemblée Charles Sitzenstuhl (Renaissance).

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