Israël en guerre - Jour 490

Rechercher

Paris : Une banderole « Sionistes hors de nos facs » à la Sorbonne

Une quinzaine de militants pro-palestiniens ont tenté de bloquer le campus jeudi soir alors que l'UEJF organisait une conférence

Une banderole "Sionistes hors de nos facs" à la Sorbonne, à Paris, le 4 avril 2024. (Crédit : UEJF/X.com)
Une banderole "Sionistes hors de nos facs" à la Sorbonne, à Paris, le 4 avril 2024. (Crédit : UEJF/X.com)

Jeudi 4 avril, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a organisé à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, à Paris, une conférence pour « faire entendre les voix des femmes israéliennes et iraniennes victimes de l’islamisme ».

En réaction, une quinzaine de militants pro-palestiniens ont tenté de bloquer le campus afin de tenter d’empêcher la tenue de l’événement. Des insultes auraient été lancées contre les participants.

Malgré cette mobilisation, l’UEJF, qui a dénoncé une « campagne de harcèlement » contre l’organisation de l’évènement, a pu tenir sa conférence grâce à une réquisition des forces de l’ordre.

L’UEJF a annoncé un dépôt de plainte contre les « provocations » des militants pro-palestiniens, des « fauteurs de haine » et a dénoncé les tentatives de « réduire les étudiants juifs au silence ». Elle a également remercié l’administration de la Sorbonne, qui a permis la bonne tenue de la conférence.

L’attaque barbare sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre et la réponse israélienne à Gaza ont provoqué une très forte hausse de l’antisémitisme partout dans le monde, en Europe, en Amérique et ailleurs, et notamment sur les campus universitaires, où le conflit y est un sujet qui peut susciter de très vives tensions.

Dès le 9 octobre, la ministre Sylvie Retailleau avait envoyé un courrier aux présidents d’établissements scientifiques les exhortant à sanctionner les « actions et propos » relevant de « l’apologie du terrorisme, l’incitation à la haine ou à la violence » sur les campus.

Un large tag « Soutien a la lutte armée palestinienne » à l’université Lyon-II, le 11 octobre 2023, peu après l’attaque du Hamas contre Israël. (Crédit : UEJF)

Le 17 mars, elle a réagi à la polémique qui agitait Sciences Po Paris, alors que des soupçons d’antisémitisme pèsent sur l’école après qu’une étudiante, membre de l’Union des étudiants juifs de France, s’est vue refuser l’accès à une conférence pro-palestinienne.

Fin janvier, trois étudiants juifs ont été agressés à l’Université de Strasbourg alors qu’ils collaient des affiches pour la libération des otages du Hamas et contre l’antisémitisme.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.