Israël en guerre - Jour 64

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Quatre nouveaux cas de variant Omicron en Israël, onze malades au total

L'un des malades, resté en Israël, avait néanmoins rencontré un voyageur revenant d'Afrique du sud, selon le ministère de la Santé ; tous les quatre avaient reçu trois doses

Une voyageuse arrive à l'ère de dépistage à la COVID-19 à l'aéroport international Ben-Gurion, le 28 novembre 2021. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Une voyageuse arrive à l'ère de dépistage à la COVID-19 à l'aéroport international Ben-Gurion, le 28 novembre 2021. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Le ministère de la Santé a fait savoir, dimanche, que quatre nouveaux cas du variant Omicron avaient été détectés dans le pays, ce qui fait passer le nombre d’infections à cette souche qui présente de multiples mutations à onze.

Parmi ces nouveaux cas, un homme qui, selon le ministère, avait rencontré une personne récemment revenue d’Afrique du sud. Ce serait le premier cas de variant Omicron à avoir été contracté sur le sol israélien.

L’homme avait reçu trois doses du vaccin contre la COVID-19 Pfizer-BioNTech.

Deux autres cas concernent des personnes qui revenaient de France. Les deux avaient reçu trois doses de vaccin Pfizer.

Le quatrième cas est celui d’un homme en provenance des États-Unis. Il avait été immunisé avec le vaccin Moderna et il avait reçu une piqûre de rappel.

Sur les onze cas confirmés au sein de l’État juif, quatre concernent des personnes non-vaccinées. Une femme, une touriste en provenance du Malawi, avait reçu le vaccin AstraZeneca. Tous les autres cas impliquant des personnes vaccinées avaient d’ores et déjà bénéficié d’une troisième dose.

Le ministère de la Santé a expliqué être dans l’attente des résultats du séquençage génétique de 24 autres cas d’infection au coronavirus qui, selon les médecins, pourraient avoir été entraînées par le variant.

Le ministère a indiqué que huit personnes concernées avaient été pleinement vaccinées et que les seize autres étaient soit non-vaccinées, ou avaient laissé passer l’échéance de six mois depuis leur rémission de la COVID ou depuis leur vaccination.

Il a ajouté que douze cas présumés concernaient des ressortissants revenus récemment de l’étranger ou qui avaient été en contact avec des personnes revenant de voyage à l’international. Les douze autres n’avaient pas quitté le territoire israélien dernièrement.

Des Israéliens, certains portant le masque, marchent sur Jaffa Street à Jérusalem, le 5 décembre 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/ Flash90)

L’émergence d’Omicron – une souche qui a fait son apparition en Afrique du sud – a entraîné des interdictions de voyage dans le monde entier et décidé Israël à fermer, une fois encore, les portes de son territoire aux étrangers.

Le gouvernement a aussi renforcé les règles de quarantaine pour les Israéliens pleinement immunisés revenant dans le pays et il a donné son feu vert à la reprise du programme de suivi par téléphone des porteurs du variant, une mesure controversée qui s’est arrêtée depuis.

Dimanche, le gouvernement a approuvé la nécessité, pour les enfants de garderie et pour les élèves des classes de CP jusqu’à la 6e, de présenter un résultat négatif de test anti-génique rapide à la COVID-19 lors de la rentrée scolaire, cette semaine, au lendemain des vacances de Hanoukka.

Les enfants fréquentant les établissements scolaires d’Israël avaient déjà été dans l’obligation de présenter un tel résultat de test après les vacances d’été et après les congés des Grandes fêtes, au mois de septembre.

Pendant la réunion hebdomadaire de cabinet, le Premier ministre Naftali Bennett a défendu la réponse apportée par le gouvernement à la crise du variant Omicron.

« Tous les jours, nous réévaluons la situation – sur la base des données dont nous avons connaissance – en ce qui concerne l’allègement ou le renforcement des restrictions mises en place. Tout est décidé sur la base des données », a-t-il insisté.

« Certaines personnes disent : ‘Mais la situation est tellement bonne dans le pays, pourquoi autant de rigueur ?’… La raison en est que la situation est bonne dans le pays parce que nous prenons des actions rapides, précises. Nous savons relâcher les restrictions quand c’est nécessaire et nous savons quand les durcir », a-t-il continué.

Le Premier ministre Naftali Bennett dirige la réunion hebdomadaire de cabinet au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 5 décembre 2021. (Crédit : Gil Cohen/Magen/AFP)

Citant « l’incertitude actuelle » entraînée par Omicron, Bennett a ajouté qu’il était préférable d’imposer rapidement de nouvelles mesures. Il a noté qu’il était encore prématuré de minimiser ce variant qui présente de nombreuses mutations, reprenant en cela les propos tenus dans la même journée par les responsables de la santé.

Malgré les inquiétudes entraînées par la présence du variant Omicron sur le sol israélien, les statistiques, dans le pays, restent encourageantes, avec un taux de reproduction de base du virus qui passe en dessous de 1 – il était à 0,98 samedi. Il a néanmoins à nouveau grimpé dimanche, à 1,02.

Le taux de reproduction de base représente le nombre de personnes contaminées par un seul porteur de la maladie en moyenne. Toute valeur en-dessous de 1 signifie que la pandémie régresse.

Les données du ministère de la Santé ont établi, dimanche soir, que 245 cas de coronavirus avaient été diagnostiqués samedi – un nombre qui représente 0,63 % des 40 000 tests qui ont été réalisés.

Le nombre de malades dans un état grave reste à 109. 8 204 personnes ont succombé à une forme grave de la COVID-19 depuis l’apparition du coronavirus dans le pays.

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