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Rachel Khan dépose plainte contre Rima Hassan pour « injure publique »

Une photo de Gazaouis à la plage est au centre d’une polémique entre l'essayiste et la militante controversée et candidate LFI aux élections européennes

Rachel Khan, sur le plateau de FranceInfo, le 31 mai 2022. (Crédit : Capture d’écran francetvinfo.fr)
Rachel Khan, sur le plateau de FranceInfo, le 31 mai 2022. (Crédit : Capture d’écran francetvinfo.fr)

Une nouvelle controverse secoue le réseau social X (anciennement Twitter). À la source du débat, un commentaire ironique de l’essayiste Rachel Khan, publié le mercredi 17 avril à propos d’une photo d’une plage bondée à Gaza partagée par Julien Bahloul, ancien porte-parole de Tsahal et qui se décrit comme un spécialiste de la société israélienne.

« J’aime celui qui travaille son summer boy en faisant des pompes », s’amuse-t-elle.

Un commentaire dont s’est insurgée Rima Hassan, militante controversée et candidate franco-palestinienne de La France Insoumise (LFI) aux élections européennes. « Vous êtes une ordure. Je persiste et je signe », a-t-elle réagi suite au commentaire de Rachel Khan.

La réponse de l’essayiste ne s’est pas faite attendre. “Suite aux propos tenus par Rima Hassan à mon encontre, diffusés publiquement hier soir sur ce réseau et qui portent atteinte à mon intégrité, Maître Richard Malka est mandaté pour déposer une plainte pour injure publique,” a-t-elle déclaré ce jeudi sur X. “Dans notre pays, il existe des règles et des lois qui obligent, peut-être encore plus, les candidats à des élections, de qui l’on est en droit d’attendre un peu plus de hauteur de vue et un peu moins d’outrance,” a-t-elle poursuivi.

Jean-Luc Mélenchon (au centre), leader de La France Insoumise (LFI), Rima Hassan (à droite), fondatrice franco-palestinienne de l’Observatoire des camps de réfugiés (OCR) et tête de liste de LFI pour les élections européennes, et Manon Aubry (à gauche) brandissent une banderole lors d’une manifestation appelant à un cessez-le-feu à Gaza, place de la République à Paris, le 9 mars 2024. (Crédit : EMMANUEL DUNAND / AFP)

« Je me ferai un plaisir de m’occuper de votre cas Mme Khan », a aussitôt rétorqué Hassan.

Hassan, présente en septième position de la liste LFI, n’en est pas à sa première polémique. Hassan a en effet été convoquée vendredi par la police pour « apologie du terrorisme ».

Activiste très controversée, juriste en droit international et spécialiste de la question des réfugiés, Hassan devra répondre à la fin du mois de « faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ». Datés respectivement du 5 novembre et du 1er décembre, les faits en question ne sont pas spécifiés par la convocation.

Des vidéos et des images capturées mercredi, montrant de nombreux Palestiniens dans le centre de Gaza en train de se rafraîchir à la plage, constituent en effet un contrepoint saisissant aux scènes de combat, de décombres et de mort qui proviennent de l’enclave depuis que la guerre a éclaté contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, il y a plus de six mois.

Les scènes ont été filmées mercredi près de Deir al-Balah, à proximité d’un corridor est-ouest qui est la seule partie de Gaza encore activement investie par les troupes de l’armée israélienne.

Malgré la proximité, aucun soldat n’apparaît dans la vidéo, et la libre circulation des habitants de Gaza montre à quel point les troupes se sont retirées.

En ligne, certains défenseurs d’Israël considèrent cette vidéo comme une preuve que les allégations de famine ou de génocide sont exagérées. D’autres l’ont utilisée pour critiquer le gouvernement.

Le législateur Zeev Elkin, du parti Tikva Hadasha, qui a récemment quitté la coalition, a écrit sur X : « Si c’est ainsi que l’on mène une guerre, il n’est pas étonnant que le Hamas ne se sente pas sous pression et ne soit pas disposé à accepter un accord sur les otages et que l’Iran attaque Israël avec des centaines de missiles ».

Des Palestiniens profitant de la plage à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 avril 2024. (Crédit : AFP)

Les températures dans la région ont grimpé jusqu’à 36°C mercredi, selon les relevés météorologiques israéliens.

Mahmoud Al-Khatib, 28 ans, faisait partie des Gazaouis qui se sont rendus à la plage ce jour là. « Aujourd’hui, c’était l’occasion pour nous d’aller à la mer. En raison de la chaleur intense, la tente était comme un four, et l’air était brûlant », a-t-il expliqué à l’AFP. Contraint de fuir le nord de Gaza avec sa femme et ses enfants, il vit désormais dans un campement.

Un sentiment partagé par Naji Abou Waseem, un autre Gazaoui déplacé avec sa famille. « Les enfants étaient heureux », a-t-il indiqué à l’AFP.
« C’était notre but, les sortir de la destruction et de la mort, de l’atmosphère de la guerre, même s’ils entendent tout le temps des explosions et les avions ».

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