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Smotrich revient sur sa démission ; Netanyahu règle les désaccords entre HaTzionout HaDatit et Otzma Yehudit

Almog Cohen accepte un poste de vice-ministre et démissionne de son poste de député afin qu'un membre du parti de Smotrich puisse rejoindre la Knesset après avoir été contraint de quitter le gouvernement .

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich (à gauche) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu assistent à un vote en séance plénière de la Knesset, à Jérusalem, le 31 décembre 2024. (Chaim Goldberg/Flash90)
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich (à gauche) et le Premier ministre Benjamin Netanyahu assistent à un vote en séance plénière de la Knesset, à Jérusalem, le 31 décembre 2024. (Chaim Goldberg/Flash90)

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a semblé mercredi avoir discrètement fait marche arrière sur sa démission du gouvernement, après qu’une crise entre deux partis d’extrême droite alliés a été résolue par un remaniement politique négocié par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Cela a été possible lorsque le député d’Otzma Yehudit, Almog Cohen, a accepté un poste de vice-ministre – on ignore de quel ministère – ce qui lui a permis de démissionner de la Knesset et de laisser sa place à l’ancien député du parti HaTzionout HaDatit Zvi Sukkot.

Le nouvel arrangement permettra à Yitzhak Kroizer, membre de la Knesset pour Otzma Yehudit, de rester député. La manœuvre de Smotrich lui aurait permis de récupérer son siège à la Knesset – ce qui aurait contraint Kroizer à quitter le Parlement – et de rejoindre à nouveau dans la foulée le gouvernement, récupérant ainsi son poste de ministre.

Une vidéo publiée par la Knesset mercredi montrait Cohen debout à côté de Sukkot, faisant l’éloge de ce dernier et le félicitant pour son retour à la Knesset.

Dans une autre déclaration vidéo de mercredi, saluant la décision de Cohen, Netanyahu a félicité le membre d’Otzma Yehudit d’avoir « sauvé la coalition ».

« Il ne voulait pas quitter la Knesset. Je l’ai convaincu », a déclaré Netanyahu, ajoutant que Cohen ne l’avait fait que « pour assurer la stabilité du gouvernement et de la coalition en cette période historique ».

Zvi Sukkot (à gauche) du parti HaTzionout HaDatit et Almog Cohen (à droite) d’Otzma Yehudit devant la Knesset le 2 avril 2025. (Capture d’écran X)

Otzma Yehudit, dirigé par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, et HaTzionout HaDatit de Smotrich se sont présentés ensemble aux élections nationales de 2022.

Lorsque Amichai Eliyahu, membre d’Otzma Yehudit, est devenu ministre du Patrimoine en 2023, Kroizer est devenu membre de la Knesset en vertu de la loi dite norvégienne, qui permet aux ministres et aux vice-ministres des grandes factions de démissionner de la Knesset, leurs sièges étant alors occupés par d’autres membres de leur parti.

Lorsque Otzma Yehudit a quitté la coalition en janvier à la suite de l’approbation par le gouvernement d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages, la démission d’Eliyahu du cabinet – et son retour à la Knesset – a forcé l’éviction de Sukkot, qui occupait une place inférieure à celle de Kroizer sur la liste électorale commune des deux partis.

Suite au retour d’Otzma Yehudit dans la coalition, aucun de ses ministres n’a démissionné en vertu de la loi norvégienne afin que Sukkot puisse réintégrer la Knesset, ce qui a provoqué la colère de HaTzionout HaDatit, qui a accusé Otzma Yehudit d’avoir violé un accord entre les partis.

Depuis son retour dans la coalition, Otzma Yehudit faisait pression sur Cohen pour qu’il accepte un poste de vice-ministre afin de le faire sortir de la Knesset, car il s’opposait systématiquement à la discipline de la faction et continuait à voter avec la coalition pendant que le parti était dans l’opposition.

Le dirigeant d’Otzma Yehudit, Itamar Ben Gvir (à gauche), et le député Almog Cohen s’embrassent à la Knesset à Jérusalem, le 22 novembre 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Dans un message WhatsApp adressé au Times of Israel la semaine dernière, Cohen avait rejeté l’idée d’accepter un tel rôle, affirmant que « les emplois et les postes sont moins intéressants pour moi ».

En réponse aux informations faisant état de la rencontre de Netanyahu avec Cohen mercredi, le chef de l’opposition Yair Lapid a condamné la création d’un « autre poste politique inutile et fabriqué de toutes pièces qui coûtera des millions aux citoyens qui paient des impôts et servent dans les réserves ».

Selon la chaîne N12, la nomination de Cohen au poste de vice-ministre coûtera aux contribuables environ 3,4 millions de shekels.

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