Transavia : la compagnie aérienne française reprend ses vols vers Israël

Une nouvelle compagnie aérienne reprend ses activités à destination d’Israël : Transavia France, filiale low-cost du groupe Air France-KLM, a relancé mardi ses vols entre Paris-Orly et Tel Aviv, après une interruption de près d’un an.

La compagnie opérera désormais un vol quotidien sur cette liaison.

Cette reprise s’inscrit dans un mouvement plus large de retour des compagnies aériennes internationales en Israël, après plusieurs mois de suspension en raison de la situation sécuritaire dans la région. Transavia rejoint ainsi Air France et KLM, également membres du groupe Air France-KLM, qui ont respectivement repris leurs liaisons avec Tel Aviv les 27 et 31 mai derniers.

La semaine s’annonce par ailleurs encourageante pour le secteur aérien israélien : United Airlines prévoit de relancer jeudi sa ligne entre New York (Newark) et Tel Aviv, tandis que la compagnie Air Baltic fera son retour le 6 juin avec la reprise de la ligne Riga–Tel Aviv.

À l’instar de la plupart des compagnies aériennes étrangères, United Airlines avait suspendu ses vols entre Newark et Tel Aviv le 4 mai, après qu’un missile balistique tiré depuis le Yémen a frappé une zone proche du principal aéroport israélien.

Le missile, lancé par le groupe terroriste des Houthis soutenus par l’Iran « en solidarité avec les Palestiniens de Gaza », avait touché un bosquet situé le long d’une route d’accès près du terminal 3, à plusieurs centaines de mètres de la tour de contrôle.

Cependant, tout le secteur aérien n’est pas encore prêt à reprendre le chemin de Tel Aviv. Le groupe Lufthansa — qui comprend Lufthansa, SWISS, Brussels Airlines et Austrian Airlines — a annoncé mardi la prolongation de la suspension de ses vols jusqu’au 22 juin, citant les conditions sécuritaires actuelles. La compagnie italienne ITA Airways a pris une décision similaire.

Depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, les vols vers Israël ont été suspendus à plusieurs reprises. Face à une situation sécuritaire tendue — marquée par des tirs depuis Gaza, le Liban, le Yémen, l’Irak et l’Iran — les compagnies israéliennes, notamment El Al, ont souvent opéré en quasi-monopole, avec des tarifs particulièrement élevés.