Israël en guerre - Jour 494

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A Paris, 200 personnes se rassemblent pour appeler à libérer les otages à Gaza

Soulignant combien cette journée était "particulière" avec la perspective d'une libération des otages, le président du Crif a assuré accueillir l'accord "avec espoir et une part d'inquiétude"

Manifestation de soutien aux otages, place du Trocadéro à Paris, le 17 janvier 2025. (Crédit : Caroline Dervil via Twitter)
Manifestation de soutien aux otages, place du Trocadéro à Paris, le 17 janvier 2025. (Crédit : Caroline Dervil via Twitter)

Environ 200 personnes se sont rassemblées vendredi midi place du Trocadéro à Paris pour appeler, comme chaque semaine, à la libération des otages toujours retenus à Gaza, a constaté une journaliste de l’AFP.

Réunis derrière une grande banderole « Libérez les otages », les manifestants ont écouté quatre orateurs lire de brefs textes d’hommage aux otages lors de ce rassemblement des « mères de l’espoir », organisé chaque vendredi depuis le 7 octobre 2023 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et l’organisation israélienne éducative et sociale Wizo.

Certains brandissaient des photographies, d’autres des pancartes affirmant « ce n’est pas fini » ou « on ne lâche rien ». Parmi les manifestants se trouvaient l’ancienne journaliste Anne Sinclair, l’actrice Danièle Evenou, l’ancien maire de Sarcelles François Pupponi ainsi que le maire du XVIe arrondissement de Paris Jérémy Redler et la députée Caroline Yadan (Français de l’étranger).

Mais beaucoup d’anonymes étaient également là : « Depuis le 7 octobre je me sens en apnée », a assuré à l’AFP Joëlle Abitbol, catholique de 73 ans, qui vient chaque semaine car « cette histoire d’antisémitisme, ça me bouleverse ». À leur libération, « dans quel état vont être les otages ? » s’est elle interrogé.

« Ce serait un progrès s’ils étaient tous libérés », a ajouté sa voisine, Martine Gotlib, 67 ans.

Soulignant combien cette journée était « particulière » avec la perspective d’une possible libération des otages, le président du Crif Yonathan Arfi a assuré à des journalistes accueillir l’accord « avec espoir et une part d’inquiétude » car « nous savons que l’accord est fragile » et « peut à tout moment ne pas aboutir ».

Quant aux deux otages franco-israéliens, « nous sommes évidemment soulagés de voir que leurs noms figurent parmi les 33 premiers qui seraient libérés », a assuré M. Arfi, en soulignant « ne pas avoir d’informations » sur leur état de santé « ni même le fait qu’ils seraient vivants ».

Soulignant que l’accord entraînerait aussi « la libération de beaucoup de prisonniers dont certains ont du sang sur les mains », M. Arfi a assuré que « l’honneur des démocraties est de savoir valoriser la vie avant tout ».

Un autre rassemblement est prévu samedi soir au même endroit, en présence de proches d’otages et de personnalités politiques.

Israël est en guerre contre le Hamas depuis le 7 octobre 2023 , date à laquelle quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut des communautés du sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 45 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 18 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël affirme s’efforcer de minimiser les pertes civiles et souligne que le Hamas utilise les Gazaouis comme boucliers humains, en menant ses combats depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

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