Accord avec Ankara : Herzog le rejette tandis que Rivlin le salue
Le chef de l'opposition a rappelé que la Turquie "est l'alliée du Hamas" ; quant au président israélien, il a affirmé que "c'est pour le bien des intérêts d'Israël"
Critiquant Netanyahu qui a accepté d’indemniser les familles des Turcs tués dans l’incident du Mavi Marmara et n’a pas ramené chez eux des Israéliens détenus en captivité à Gaza, le chef de l’opposition Isaac Herzog affirme que l’accord est « important », mais limite son éloge en disant qu’Ankara « est l’allié du Hamas ».
« Comme dans l’affaire de [Gilad] Shalit et l’opération de Bordure protectrice, Netanyahu est faible contre le Hamas, car au fil des années, il a cédé aux menaces politiques [du chef du parti Yisrael Beytenu, Avigdor] Liberman et s’est fait entraîner inutilement au détriment des intérêts de sécurité des citoyens israéliens », a-t-il affirmé.
La numéro deux de l’Union sioniste, Tzipi Livni, a déclaré qu’elle devait admettre qu’elle aurait signé le même accord si elle avait été dans le gouvernement.
Le président Reuven Rivlin a loué l’accord qui rétablit les liens, affirmant que, bien que beaucoup de gens se sentent lésés par l’accord, « c’est pour le bien des intérêts d’Israël ».
Le chef du parti Yesh Atid, Yair Lapid, a estimé que l’accord avec la Turquie était « difficile à avaler, mais les Etats passent des accords pareils ».
« Il y a ce que nous ressentons tous et il y a la sécurité et l’intérêt national, et ils ont la priorité », a-t-il dit lors d’une réunion du parti à la Knesset.