Air France prévoit de reprendre la desserte de Tel Aviv le 24 janvier
Transavia, la filiale low cost du groupe Air France-KLM, qui avait également suspendu ses liaisons, va elle reprendre début février ses vols entre Paris-Orly et Tel Aviv
Air France prévoit de reprendre le 24 janvier la desserte de Tel Aviv, suspendue depuis l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre, a annoncé mardi la compagnie aérienne française.
« Air France prévoit de reprendre ses vols entre Paris-Charles-de-Gaulle et Tel Aviv à compter du 24 janvier prochain à raison de trois vols par semaine les mercredis, jeudis et dimanches », a précisé l’entreprise dans une déclaration transmise à l’AFP.
Ce programme de vols sera bien plus réduit que celui qui existait avant le 7 octobre, soit deux liaisons quotidiennes avec de gros porteurs Airbus A350.
En outre, « Air France rappelle que la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue. La compagnie suit en permanence l’évolution de la situation géopolitique des territoires desservis et survolés par ses appareils afin d’assurer le plus haut niveau de sûreté et de sécurité des vols », a souligné la compagnie.
De son côté, Transavia, la filiale low cost du groupe Air France-KLM, qui avait également suspendu ses liaisons, va reprendre début février ses vols entre Paris-Orly et Tel Aviv. « Transavia France annonce la reprise de ses vols vers Tel Aviv au départ de Paris-Orly à partir du 1er février, sous réserve que la situation au Moyen-Orient ne se dégrade pas », a indiqué la compagnie dans un communiqué, précisant que « cette décision a été prise en lien avec les autorités françaises et les équipes sûreté de Transavia France et d’Air France ».
La reprise des vols va s’effectuer progressivement, à raison de deux rotations hebdomadaires du 1er au 18 février (les jeudis et dimanches) ; trois rotations du 19 février au 3 mars (les mardis, jeudis et dimanches) ; et quatre rotations du 4 au 17 mars (les mardis, jeudis, vendredis et dimanches).
À partir du 18 mars, Transavia assurera un aller-retour quotidien avec Tel Aviv depuis Orly. En revanche, la ligne Lyon-Tel Aviv « reste suspendue », a indiqué la compagnie.
Ces annonces surviennent peu après que le groupe allemand Lufthansa a annoncé la reprise de ses liaisons vers Israël.
« Les compagnies aériennes du groupe offriront » à partir du 8 janvier « un total de 20 liaisons hebdomadaires vers et depuis Tel Aviv », soit 30 % du programme normal, avait indiqué le 15 décembre l’entreprise allemande, qui détient aussi la compagnie autrichienne Austrian Airlines et la suisse SWISS.
De nombreuses autres compagnies aériennes avaient cessé de voler vers Israël quand la guerre a éclaté, après l’attaque du 7 octobre.
Air France a effectué quelques liaisons entre Israël et la France au début du conflit, mais il s’agissait de vols spéciaux, affrétés par le ministère français des Affaires étrangères afin de rapatrier des ressortissants français.
La compagnie israélienne El Al a quant à elle maintenu ses vols.
Le conflit entre Hamas et Israël est entré dimanche dans son quatrième mois. L’attaque inédite menée le 7 octobre depuis la bande de Gaza par le groupe terroriste islamiste palestinien sur le sol israélien a fait environ 1 140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien.
En représailles, Israël, qui a juré de détruire le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a lancé une offensive dans le territoire palestinien, avec des frappes aériennes et des opérations au sol.
Depuis le début de l’offensive terrestre le 27 octobre, 185 soldats israéliens ont été tués, dont neuf lundi, selon un bilan publié mardi.
Les frappes de l’armée israélienne ont fait elles plus de 23 210 morts dans le territoire palestinien, d’après un bilan du Hamas mardi. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.