Au moins 5 groupes terroristes palestiniens ont participé aux massacres du 7 octobre
Si tous ces groupes ne s’alignent pas de façon identique sur la question religieuse, tous prônent la violence contre Israël

La BBC a rapporté dans un reportage publié le 27 novembre que le Hamas avait formé dès 2018 une coalition rassemblant une dizaine de factions palestiniennes, en vue des attaques survenues le 7 octobre 2023.
Les combattants terroristes de ces organisations se sont entrainés ensemble dès 2020. Ces entrainements ont notamment eu lieu sur un site réplique d’un kibboutz, et avec un faux char israélien. Ils ont parfois opéré à proximité immédiate de la frontière, de la barrière de sécurité et du point de passage d’Erez et ont simulé une large prise d’otages.
Quatre exercices majeurs auraient eu lieu en trois ans, documentés dans des vidéos de ces groupes terroristes postées publiquement sur les réseaux sociaux : le 29 décembre 2020, le 26 décembre 2021, le 28 décembre 2022, et le 12 septembre 2023, moins d’un mois avant l’assaut majeur du 7 octobre.
Sur des vidéos postées à l’occasion de ce dernier exercice, les combattants terroristes ont été filmés à bord du même type de pick-up Toyota blancs utilisés lors des attaques dans le sud d’Israël le mois suivant. Une vidéo de propagande montre aussi des hommes armés attaquant des bâtiments et tirant sur des cibles factices à l’intérieur, et prenant d’assaut une plage avec un bateau et des plongeurs sous-marins. Israël a déclaré avoir repoussé des tentatives de débarquement de bateaux du Hamas sur ses côtes le 7 octobre. Dans les vidéos publiées, le Hamas n’avait cependant pas révélé ses entraînements avec des motos et des parapentes, comme cela a eu lieu le 7 octobre.

Outre le Hamas, au moins cinq groupes ont posté des vidéos montrant leur participation aux massacres du 7 octobre : le Jihad islamique palestinien ; les Brigades moudjahidines ; les Brigades Abu Ali Mustafa ; les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa du Fatah de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne qui n’a pas condamné les massacres du 7 octobre et à la place accusé Israël de mener un « génocide » contre Gaza dans sa riposte ; et les Forces Omar Al-Qasim.
Trois autres ont publié des déclarations sur Telegram affirmant y avoir aussi pris part.
Si tous ces groupes ne s’alignent pas de façon identique sur la question religieuse – certains sont islamistes radicaux, d’autres relativement laïcs –, tous prônent la violence contre Israël.
Parmi ces huit groupes, trois ont annoncé avoir capturé des otages : le Jihad islamique palestinien, les Brigades moudjahidines et les Brigades Al-Nasser Salah al-Deen, en plus du Hamas.
Le Hamas et ces groupes alliés ont envoyé 3 000 terroristes armés en Israël le 7 octobre pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage plus de 240 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza.
Quelques semaines avant les attaques, des soldates de surveillance postées près de la frontière avec Gaza avaient alerté au sujet de l’activité inhabituellement élevée autour de la frontière, mais avaient été ignorées par leurs supérieurs.
Israël a réagi aux massacres en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.