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Boycott d’Israël : Une étape du circuit junior de surf annulée à San Sebastien

Prévue début juin au Pays basque espagnol, une étape du circuit junior de la World Surf League a été annulée à la dernière minute

Illustration : Un surfeur assiste à une compétition de surf organisée pour relancer le tourisme local sur l'île d'Arugam Bay, dans l'est du Sri Lanka, le 27 septembre 2020. (Crédit : Ishara S. Kodikara/AFP)
Illustration : Un surfeur assiste à une compétition de surf organisée pour relancer le tourisme local sur l'île d'Arugam Bay, dans l'est du Sri Lanka, le 27 septembre 2020. (Crédit : Ishara S. Kodikara/AFP)

L’étape du circuit junior de la World Surf League (WSL), qui devait se tenir du 6 au 8 juin à Saint-Sébastien, au Pays basque espagnol, a été annulée à la dernière minute. En cause : le retrait du soutien logistique du club local, Groseko Indarra Surf Taldea, qui a refusé de collaborer à l’organisation de l’événement en raison de la participation de plusieurs athlètes israéliens.

« Des décisions politiques sont prises dans le sport, comme l’interdiction faite à la Russie de participer à des compétitions internationales. Nous pensons qu’Israël doit être soumis aux mêmes pressions, » a estimé le club dans un communiqué publié sur Instagram.

Le club affirme également ne pas vouloir être associé à un événement impliquant la délégation israélienne, au nom de sa solidarité avec le peuple palestinien. Il qualifie par ailleurs la situation actuelle dans la bande de Gaza de « génocide ».

Sans soutien logistique local, la WSL n’a eu d’autre choix que d’annuler l’étape basque du circuit junior, provoquant la déception des jeunes surfeurs engagés, dont certains venaient de loin pour y participer.

Cette annulation a relancé le débat sur la place des considérations politiques dans les compétitions sportives internationales.

La WSL a rapidement réagi en rappelant ses principes : « Aucun concurrent ne peut être exclu du seul fait de sa nationalité. » L’organisation se veut apolitique et inclusive, à l’image d’autres fédérations internationales qui tentent de maintenir la neutralité du sport malgré les tensions mondiales.

L’Israélienne Anat Lelior participe à la 8e manche de l’épreuve féminine de surf, lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, à Teahupo’o, Tahiti, le 28 juillet 2024. (Crédit : Jérôme BROUILLET / AFP)

Ce n’est pas la première fois que la présence d’athlètes israéliens suscite la controverse dans le milieu du surf. En février dernier, la surfeuse olympique israélienne Anat Lelior avait participé à une compétition organisée à Taghazout, au Maroc, sous bannière neutre. Là aussi, sa présence avait provoqué un débat houleux sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté locale.

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