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France : Une conseillère municipale juive insultée par le site de Boris Le Lay

Le tweet de Shannon Seban dénonçant les insultes antisémites à son encontre a été vu plus de 600 000 fois, et elle a reçu le soutien d’une vingtaine de députés

Boris Le Lay. (Crédit : Capture d'écran YouTube)
Boris Le Lay. (Crédit : Capture d'écran YouTube)

Shannon Seban, conseillère municipale Renaissance de Rosny-sous-Bois, âgée de 27 ans, a réagi en fin de semaine dernière au tweet de l’ancien ministre Philippe de Villiers qui voyait dans le remplacement de Pap Ndiaye par Gabriel Attal au ministère de l’Éducation « le passage du woke au LGBT ».

« Mais vous n’avez pas honte ? », l’a-t-elle ainsi interrogé.

En retour, la jeune femme a reçu des messages antisémites et a, pour dénoncer cela, posté un article venant du site du militant antisémite Boris Le Lay dans lequel elle se fait insulter véhément. « Même si vous voulez oublier qu’elle est juive, son nez vous en empêche de façon très menaçante », peut-on lire.

Son tweet a été vu plus de 600 000 fois, et elle a reçu le soutien d’une vingtaine de députés, de l’Assemblée nationale et du Parlement européen, de presque tous les bords. Le Premier secrétaire du PS et la journaliste Anne Sinclair se sont aussi montrés solidaires.

Elle a déposé plainte dans la foulée auprès du procureur de la République de Nanterre pour « injures publiques à raison de l’appartenance à une religion déterminée ». Ce dernier a ouvert une enquête préliminaire le 25 juillet pour « injures à caractère raciste ». Elle a été confiée à la brigade spécialisée en sûreté informatique de la police nationale.

La plainte vise Boris Le Lay, qui dirige le site où ont été écrites les insultes qu’elle a repostées. L’homme a été condamné à plusieurs reprises à des peines de prison ferme pour incitation à la haine raciale, apologie de crime contre l’humanité ou contestation de crime contre l’humanité.

Un mandat d’arrêt avait été lancé contre lui, mais il réside à l’étranger, vraisemblablement au Japon, un pays avec lequel la France n’a pas de convention d’extradition.

En 2018, après un énième article consacré à une personnalité sur qui le site « Démocratie participative » avait apposé l’étoile jaune, en l’occurrence Gabriel Attal, le procureur de la République avait assigné en référé les opérateurs de télécoms pour qu’ils bloquent le site internet d’extrême droite – une démarche inédite.

Neuf opérateurs français, dont les quatre principaux, avaient été assignés au tribunal de grande instance de Paris dans le cadre de cette procédure d’urgence.

En 2019, son compte Facebook avait été supprimé.

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