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La Nouvelle-Zélande désigne les Houthis et le Hezbollah comme des groupes terroristes

La police a informé Wellington que les actions des 2 groupes peuvent être qualifiées de terroristes, alors que le pays n'avait inscrit sur sa liste noire que la branche armée du groupe terroriste libanais

Illustration : Des terroristes du Hezbollah levant le poing et criant des slogans lors des funérailles de leur commandant en chef Ali Dibs, tué par une frappe aérienne israélienne, dans la ville de Nabatiyeh, dans le sud du Liban, le 16 février 2024. (Crédit :Mohammed Zaatari/AP)
Illustration : Des terroristes du Hezbollah levant le poing et criant des slogans lors des funérailles de leur commandant en chef Ali Dibs, tué par une frappe aérienne israélienne, dans la ville de Nabatiyeh, dans le sud du Liban, le 16 février 2024. (Crédit :Mohammed Zaatari/AP)

La Nouvelle-Zélande a désigné mercredi l’ensemble du Hezbollah comme entité terroriste, modifiant ainsi sa décision de 2010 de n’inscrire que la branche armée.

Cette décision a été prise à la suite d’un avis de la police néo-zélandaise qui a cité des décennies d’activités terroristes, dont la plus récente est l’arrestation de deux personnes affiliées au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah qui auraient planifié un attentat contre une communauté juive au Brésil.

Israël mène une opération terrestre dans le sud du Liban depuis le début du mois d’octobre, après avoir intensifié ses opérations contre le Hezbollah en réponse à près d’un an d’attaques quotidiennes à la roquette et au drone visant le nord d’Israël, à la suite du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.

Wellington a également inscrit les Houthis du Yémen sur la liste des groupes terroristes.

Selon les médias locaux, cette désignation est intervenue après que la police a estimé que les attaques répétées des Houthis contre des navires en mer Rouge au cours de l’année écoulée constituaient une activité terroriste.

Les Houthis ont déclaré qu’ils visaient les navires israéliens et américains en soutien à Gaza, dans le cadre de la guerre entre le Hamas et Israël dans l’enclave palestinienne.

Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon s’adressant aux médias, au siège du gouvernement, à Wellington, le 13 juin 2024. (Crédit : Marty Melville/AFP)

La Nouvelle-Zélande est le 30e pays à inscrire l’ensemble du Hezbollah sur la liste des entités terroristes.

« C’est très simple. Pour qu’une organisation soit considérée comme terroriste en vertu de la loi néo-zélandaise, nous devons avoir la preuve, et nous passons un certain nombre de tests en vertu de notre législation, que l’organisation a sciemment entrepris des activités terroristes », a expliqué le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon à propos des désignations, ajoutant que cela a été déterminé comme étant le cas pour le Hezbollah et les Houthis.

La décision de la Nouvelle-Zélande érige en infraction pénale le fait d’effectuer des transactions immobilières ou financières avec le Hezbollah ou les Houthis ou de leur apporter un soutien matériel. Elle gèle également les avoirs de ces groupes en Nouvelle-Zélande.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s’est félicité de cette décision dans un message publié sur le réseau social X.

« Je félicite le gouvernement néo-zélandais pour sa décision de désigner aujourd’hui le Hezbollah et les Houthis [Ansar Allah] comme des groupes terroristes », a-t-il écrit.

En février, la Nouvelle-Zélande a désigné l’ensemble du Hamas comme étant une « entité terroriste », alors que seule la branche armée du groupe terroriste palestinien était classée comme telle depuis 2010.

La décision d’étendre cette désignation a été prise à la suite de l’assaut barbare et sadique commis par le Hamas, au cours duquel quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle, ce qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

En février, la Nouvelle-Zélande avait déclaré qu’elle tenait l’intégralité du Hamas pour responsable de ce pogrom, ce qui a rendu nécessaire l’extension de sa désignation.

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