L’actrice Catherine Jacob, non Juive, victime d’un « antisémitisme primaire »
La comédienne française explique être régulièrement interrogée sur son éventuelle judéité du fait de son nom de famille
Ce 5 août, dans l’émission « Le Club de l’été » animée par Lise Pressac, sur la radio Europe 1, l’actrice française Catherine Jacob s’est dit être régulièrement victime d’un « antisémitisme primaire » du fait de son nom de famille.
Invitée à l’occasion de son retour à la télévision en septembre, dans la fiction « La malédiction du volcan » diffusée sur France 3, Catherine Jacob est revenue sur l’intrigue du film, qui se déroule en Écosse durant la révolution jacobine.
« Ça me touche beaucoup, […] je pensais être la seule à savoir ce qu’étaient les Jacobites », a-t-elle expliqué, qui s’est intéressée à leur sujet alors qu’elle cherchait les origines de son nom de famille.
« N’étant pas Juive, je me tape encore un petit antisémitisme primaire… C’est extraordinaire, on me pose la question avec la grimace ‘Est-ce que t’es Juive ?’ », a-t-elle poursuivi.
« À partir de là, il y a une sélection naturelle qui se fait, c’est dément. C’est démentiel, il se trouve que je ne suis pas Juive, j’avais un père breton », a expliqué l’actrice, poursuivant sur les origines de son nom. « Je me suis intéressée à la question. Les Jacobites sont des gens qui étaient partisans de Jack, le roi d’Ecosse. Ils sont arrivés à Nantes avant la Révolution. Ils ont tous perdu leur nom ; ils s’appelaient Jacobus – Jacob, voilà, il y en a 200 000 en Bretagne. »
Catherine Jacob est notamment connue pour ses rôles dans les films « La vie est un long fleuve tranquille » et « Tatie Danielle ».