L’approvisionnement en gaz pourrait reprendre dès mercredi
Une fêlure sur un derrick affecte l’approvisionnement en gaz naturel dans tout Israël ; le ministère prépare un plan d’urgence en cas de rupture plus longue
Les autorités espéraient samedi soir qu’un défaut du seul pipeline de gaz naturel d’Israël pourrait être réparé dans le milieu de la semaine, mais se préparaient néanmoins à une rupture d’approvisionnement à long-terme qui pourrait handicaper la production d’électricité du pays.
« Selon les évaluations actuelles, le défaut pourrait être réparé cette semaine, mais pour être certain, j’ai donné des instructions afin que nous nous préparions à des ruptures d’approvisionnement sur une plus longue période », a dit samedi soir le ministre de l’Energie, Yuval Steinitz.
Vendredi, il a été annoncé qu’une fêlure avait été causée par une fente sur un derrick à environ 24 kilomètres au large d’Ashkelon, au niveau du système d’exploitation du champ de gaz naturel Tamar, situé à 90 kilomètres à l’ouest de Haïfa.
Suite à la découverte de la grande nappe de gaz naturel, Israël a largement abandonné le charbon pour produire de l’électricité au profit du gaz, plus propre et moins cher.
« Nous parlons de terminer les réparations d’ici mercredi soir », a indiqué dimanche matin à la radio publique israélienne le directeur général du ministère de l’Energie, Shaul Meridor, ajoutant que « nous nous préparons à [un temps de réparation] plus long, au cas où. »
Meridor a dit qu’Israël avait puisé dans ses réserves stratégiques pour ne pas subir de coupures électriques dans l’immédiat.
Il a ajouté que deux autres champs de gaz devraient être utilisables en 2019 ou 2020, ce qui permettra de réduire la dépendance israélienne à Tamar.
Les ruptures d’approvisionnement pourraient avoir un impact important sur la production d’électricité, puisque les centrales électriques auront besoin d’autres sources de carburant, comme du charbon ou du diesel, pour une certaine période.
L’utilisation d’autres sources de carburant pourrait aussi entraîner une hausse des coûts de l’électricité pour les consommateurs, selon le quotidien économique Calcalist.
Le ministère de l’Energie a souligné qu’il n’y avait aucun signe de pollution maritime causé par la fêlure.