Israël en guerre - Jour 648

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Le Crif organise son 39e dîner annuel sur fond de montée de l’antisémitisme

Plusieurs ministres ainsi que le président du Sénat sont attendus à ce dîner qui réunit traditionnellement de nombreuses personnalités politiques, associatives et religieuses

Des participants tiennent des pancartes sur lesquelles on peut lire "La République unie contre l'antisémitisme" et "10 ans après, n'oublions pas" devant le supermarché Hypercacher à Paris le 9 janvier 2025, lors d'une commémoration organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) pour rendre hommage aux victimes et marquer le 10e anniversaire de l'attentat islamiste contre le supermarché Hypercacher. (Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Des participants tiennent des pancartes sur lesquelles on peut lire "La République unie contre l'antisémitisme" et "10 ans après, n'oublions pas" devant le supermarché Hypercacher à Paris le 9 janvier 2025, lors d'une commémoration organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) pour rendre hommage aux victimes et marquer le 10e anniversaire de l'attentat islamiste contre le supermarché Hypercacher. (Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise jeudi à Paris son 39e dîner annuel en présence de nombreux politiques dont le chef du gouvernement, sur fond de montée des actes antisémites depuis le 7 octobre 2023.

Plusieurs ministres – notamment Bruno Retailleau (Intérieur), Élisabeth Borne (Éducation), Gérald Darmanin (Justice) et Benjamin Haddad (Europe) – ainsi que le président du Sénat Gérard Larcher sont attendus à ce dîner qui réunit traditionnellement de nombreuses personnalités politiques, associatives et religieuses.

Le Premier ministre François Bayrou devrait y prononcer un discours, comme l’avait fait Gabriel Attal l’an dernier en dénonçant « une vague d’antisémitisme ».

Le « prix du Crif » sera remis a l’humoriste Sophia Aram lors de cette soirée.

Le président du Crif Yonathan Arfi, qui entame son second mandat de trois ans, devrait également s’exprimer. Après sa réélection le 15 juin, il avait promis de mener un « travail de dialogue exigeant » avec les pouvoirs publics « pour lutter contre toutes les manifestations d’antisémitisme ».

En 2024, un total de 1 570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.

Le président du Crif Yonathan Arfi à la rencontre de la communauté juive de Créteil, le 16 juin 2025. (Crédit : AFPTV)

Et sur le premier trimestre 2025, 280 actes antisémites ont été enregistrés, selon les services du délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Un rabbin a été agressé à coup de chaise le 6 juin à Neuilly-sur-Seine, quelques jours seulement après un acte similaire la semaine précédente à Deauville.

Le 19 juin, au moment de la guerre entre l’Iran et Israël, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait reçu des représentants de la communauté juive, la troisième la plus importante dans le monde après celle d’Israël et des États-Unis.

Face aux inquiétudes des représentants, il avait alors promis de « doubler les patrouilles » de sécurité et d’augmenter le niveau de protection pour les sorties de culte et d’école, et devant les consulats et institutions.

Après sa réélection, M. Arfi avait également promis de « rendre résiduelle » l’influence politique de LFI et son leader Jean-Luc Mélenchon, que beaucoup dans la communauté juive accusent de nourrir une forme d’antisémitisme sous couvert de soutien à la cause palestinienne.

Les inquiétudes de la communauté juive reviennent régulièrement depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut des communautés du sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 55 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 20 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël affirme s’efforcer de minimiser les pertes civiles et souligne que le Hamas utilise les Gazaouis comme boucliers humains, en menant ses combats depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

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