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Le Festival du Cinéma Français revient en mars pour sa 22e édition

Cette édition sera marquée par un thème transversal, le secret, et mettra à l'honneur une rétrospective-hommage à la carrière de Claude Sautet à travers trois de ses films

Affiche du Festival du Cinéma Français, du 20 au 31 mars 2024, en Israël. (Crédit : Institut français d'Israël)
Affiche du Festival du Cinéma Français, du 20 au 31 mars 2024, en Israël. (Crédit : Institut français d'Israël)

Le Festival du Cinéma Français est de retour en Israël pour sa 22e édition, du 20 au 31 mars prochains, dans toutes les cinémathèques. Il mettra cette année à l’honneur pas moins de 15 films traitant d’une thématique commune : le secret.

Dissimulant des histoires intimes ou des crimes, des intentions ou des sentiments, un talent, une vie passée ou double, une blessure, ou même un simple mensonge, le secret est de tous les genres et styles cinématographiques. La programmation explore cette diversité et propose un savoureux mélange de genres : comédie, romance, thriller, polar, biopic, cape et épée et drame.

À cette sélection de films sortis en salle l’année dernière s’ajoute une nouveauté du Festival : un volet « Ciné-Classique » qui mettre à l’honneur le réalisateur Claude Sautet à travers trois films marquants de sa carrière : « Les choses de la vie » (1970), « Max et les ferrailleurs » (1971) et « César et Rosalie » (1972)

Le Festival du Cinéma Français est le fruit d’une collaboration entre la société Eden Cinéma et l’Institut Français d’Israël, avec le soutien d’Unifrance Film. Les films seront projetés dans les cinémathèques de Tel Aviv, Jérusalem, Haïfa et Herzliya, ainsi qu’au Centre ENNIS de Jaffa, à Holon, et cette année, à Sderot, Rosh Pina et Dimona.

Le Festival s’ouvrira le 20 mars prochain avec le film « En Fanfare ! » d’Emmanuel Courcol, présenté au Festival de Cannes 2024 dans la section Cannes Première. L’histoire raconte le parcours de Thibaut, un chef d’orchestre de renommée internationale qui apprend qu’il a été adopté et découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et joueur de trombone dans une fanfare. En apparence, tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie…

La jeune Louise Courvoisier emporte tous les suffrages de la critique nationale 2025 avec son « Vingt Dieux », le récit vif et bouleversant d’un jeune homme de 18 ans, qui passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Très vite la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros.

Également à l’affiche, le film « La Prisonnière de Bordeaux » de Patricia Mazuy, avec au casting Isabelle Huppert et Hafsia Herzi. La réalisatrice retrace le parcours de deux femmes que tout oppose si ce n’est la détention en prison de leur conjoint. Elles s’engagent alors dans une amitié aussi improbable que tumultueuse.

Les incontournables « Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan » et « Les Trois Mousquetaires – Milady » adaptent sur grand écran le célèbre roman d’Alexandre Dumas et nous proposent un casting exquis avec François Civil, Vincent Cassel et Romain Duris. Cette adaptation de Martin Bourboulon en deux épisodes a été largement saluée par la critique, notamment par le magazine Closer qui parle d’une « comédie d’aventures est d’un réalisme à couper le souffle », à la fois « épique, grandiose, crasseuse et sanglante ».

Adapté du roman « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin, « Jouer avec le feu » de Delphine et Muriel Coulin raconte l’histoire troublante et tragique d’une famille dont le fils aîné (Benjamin Voisin), fasciné par la violence et les rapports de force, bascule peu à peu vers des groupuscules d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père (Vincent Lindon).

François Ozon nous étonne encore avec « Quand vient l’automne », un troublant polar psychologique traversé par les désirs et les manipulations d’une septuagénaire bien plus inquiétante qu’il n’y paraît.

Le tout nouveau film de Frank Dubosc en tant que réalisateur raconte l’histoire d’un couple usé par le temps et les difficultés financières qui ne se parle plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. 2 morts et 2 millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire. « Un ours dans le Jura », dans lequel le réalisateur partage l’affiche avec l’excellente Laure Calamy, est évidemment une histoire dans laquelle le secret occupe tout l’espace.

Dans son premier film, « Le procès du chien », Laëtitia Dosch révèle les talents cachés d’une avocate drôlissime et décalée, abonnée aux échecs, qui se met au service de Dariush et surtout, de son chien Cosmos. Une comédie dans laquelle joue notamment François Damiens.

Dans « Sarah Bernhardt, la divine », l’immense Sandrine Kiberlain interprète le rôle de cette toute première « star internationale » de l’histoire. Comédienne au théâtre puis au cinéma, née au début du 19e siècle, elle effectue plusieurs tournées à travers les cinq continents et fait un triomphe dans le monde entier. Le film met également en avant son combat en faveur du capitaine Dreyfus qu’elle relaya auprès d’Emile Zola et qui lui valut, elle dont la mère était juive, des insultes antisémites. « Elle a parfois été critiquée mais elle s’en foutait », a déclaré Kiberlain qui estime avoir eu « une chance énorme d’avoir un personnage si riche à jouer ».

Les Frères Larrieu clôtureront le festival avec leur « Roman de Jim », un film qui a ému la critique et les spectateurs au dernier festival de Cannes avec son épopée intime autour de la paternité, là encore parcouru par les secrets des uns, les désirs des autres et tiré par un casting magnifique (Karim Leklou, Laetitia Dosch, Sara Giraudeau).

Retrouvez cette éclectique sélection de films, témoins de la richesse du cinéma français, tous sous-titrés en hébreu, dans toutes les cinémathèques. Pour plus d’informations, ou pour toute réservation, cliquez ici.

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