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Le ministère de l’Environnement enquête sur la fuite de pétrole d’Ashkelon

Plusieurs mètres-cubes de pétrole ont été dispersés après une fuite découverte dans le pipeline Trans-Israel, à environ 3 kilomètres au large

Les efforts de nettoyage en cours sur le site d'une fuite pétrolière à environ trois kilomètres de la côte d'Ashkelon, le 30 octobre 2020. (Crédit : Ministère de la protection environnementale)
Les efforts de nettoyage en cours sur le site d'une fuite pétrolière à environ trois kilomètres de la côte d'Ashkelon, le 30 octobre 2020. (Crédit : Ministère de la protection environnementale)

Le ministère de la Protection environnementale a déclaré vendredi qu’il enquêtait sur une fuite de pétrole provenant du pipeline Trans-Israel à environ trois kilomètres de la côte d’Ashkelon alors que des initiatives de nettoyage ont été entreprises.

« Une fuite locale de pétrole brut, qui serait de plusieurs mètres-cubes, a été découverte sur le site, qui a été causée par un dysfonctionnement du mécanisme de déconnexion d’urgence dans la canalisation », a noté le ministère dans un communiqué.

« Le pipeline Trans-Israel a scellé la canalisation et a commencé à traiter la fuite en utilisant une substance qui disperse et dissout le pétrole dans la mer », a continué le communiqué.

TankerTrackers.com a indiqué que cette fuite semblait s’être déclenchée après le découpage d’un tuyau dans la canalisation, suite à la livraison de 600 000 barils de pétrole brut en provenance de Russie par navire.

Les initiatives de nettoyage en cours sur le site d’une fuite pétrolière à environ 3 kilomètres de la côte d’Ashkelon, le 30 octobre 2020. (Crédit : Ministère de la protection environnementale)

Le ministère a indiqué avoir ouvert une enquête sur cette fuite, ajoutant qu’il prendrait « toutes les mesures nécessaires pour empêcher des cas similaires ».

De plus, par précaution, le ministère de la Santé a donné pour instruction à l’usine de désalinisation d’Ashkelon de cesser ses activités jusqu’à la fin du nettoyage.

Cette fuite a eu lieu après l’annonce faite, mardi, par le procureur d’Etat que l’EAPC (Eilat Ashkelon Pipeline Company), propriétaire du pipeline Trans-Israel, et cinq de ses responsables actuels et passés pourraient être traduits en justice, sous réserve d’une audience, en raison de leur rôle présumé dans dans la fuite de pétrole entraînée par la rupture d’une canalisation qui avait dévasté une réserve naturelle du sud d’Israël en 2014.

Selon un communiqué, les individus sont soupçonnés d’être à l’origine de « délits environnementaux à grande échelle » et ils seraient également considérés comme responsables de la pollution qui avait résulté de cette fuite de pétrole. Cela avait été la pire catastrophe écologique connue par l’Etat juif.

Du pétrole répandu dans le désert dans la réserve naturelle d’Evrona, le 7 décembre 2014. (Crédit : Porte-parole du ministère de la protection environnementale/Roi Talbi)

Selon le ministère de la Protection environnementale, près de 5 millions de litres de pétrole brut s’étaient déversés dans la nature en décembre 2014 lors de la rupture d’une canalisation appartenant à l’EAPC, causant de sérieux dégâts dans le désert d’Arava et dans la réserve naturelle d’Evrona.

Selon un communiqué qui a été transmis mardi par le ministère, une faute d’ingénierie aurait été commise au cours des travaux de réinstallation d’une canalisation. Elle aurait entraîné la rupture de cette dernière, précipitant une fuite de pétrole qui avait causé environ 100 millions de shekels de dégâts.

Un lézard recouvert de pétrole après un déversement d’or noir dans la réserve naturelle d’Arava, dans le sud d’Israël, le 16 décembre 2014. (Crédit : Roy Talbi/ministère de la Protection de l’Environnement)

Le communiqué a précisé que l’accident aurait principalement été entraîné par une application défaillante des règles de l’EAPC, en l’absence notamment d’un plan d’ouvrage détaillé et en raison du manque de coordination entre les départements de la firme.

Un accord avait été trouvé au civil l’année dernière imposant à l’EAPC de payer la somme de 100 millions de shekels de dommages et intérêts.

Plus de 80 personnes avaient été traitées pour des problèmes médicaux de part et d’autre de la frontière israélo-jordanienne, la crue de pétrole ayant inondé la Route 90, qui mène à Eilat. La majorité des personnes affectées habitaient la Jordanie.

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