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Les prochaines élections israéliennes fixées au 27 octobre 2026

Le gouvernement restera au pouvoir pendant quatre ans s'il parvient à traverser les turbulences politiques ; il y a eu cinq élections dans le pays dans les quatre dernières années

Israelis cast their votes at a voting station in Tel Aviv, during the Knesset Elections, March 23, 2021. (Tomer Neuberg/Flash90)
Israelis cast their votes at a voting station in Tel Aviv, during the Knesset Elections, March 23, 2021. (Tomer Neuberg/Flash90)

Noam Solberg, président de la Commission centrale électorale et juge à la Cour suprême, a fait savoir jeudi que les prochaines élections prévues en Israël se dérouleraient le 27 octobre 2026.

Solberg a émis ce jugement en réponse à une requête qui demandait si la 25e Knesset resterait en fonction pendant le mandat habituel de quatre ans ou si elle siègerait pendant cinq ans en raison de la courte durée du mandat du parlement précédent, selon un communiqué de la CCE.

Le dernier scrutin national a eu lieu le 1er novembre 2022, avec la prise de pouvoir de la coalition d’extrême-droite, de droite et religieuse du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le chef du Likud.

La coalition actuelle est formée de 64 députés.

Ce jugement restera applicable tant que le gouvernement restera au pouvoir et qu’il ne succombera pas au climat d’instabilité politique qui subsiste depuis quelques années. Ainsi, l’État juif a connu cinq élections en quatre ans.

Des fissures sont d’ores et déjà apparues dans le gouvernement, avec le parti d’extrême-droite Otzma Yehudit et plusieurs membres du Likud de Netanyahu qui auraient menacé de quitter la coalition si le projet de réforme radicale du système judiciaire du pays devait ne pas aboutir.

Un plan qui a été pour le moment mis en pause suite à des mouvements de protestation massifs, ses critiques affirmant que ce projet de refonte du système de la justice affaiblira la démocratie.

La police utilise un canon à eau pour disperser des manifestants bloquant une autoroute lors d’une manifestation contre le projet de réforme du système judiciaire, à Tel Aviv, en Israël, le lundi 27 mars 2023. (Crédit : AP Photo/Oren Ziv)

Mais alors que de récents sondages indiquent que la coalition actuelle connaîtrait une baisse spectaculaire de ses soutiens en cas de nouveau scrutin, il semble improbable que l’un des partenaires de la coalition prenne une décision susceptible d’entraîner l’effondrement du gouvernement.

C’est le parti HaMahane HaMamlahti, dirigé par Benny Gantz, qui deviendrait – largement – la toute première formation à la Knesset en cas de nouvelles élections, a indiqué une enquête d’opinion dont les résultats ont été communiqués dimanche par la Douzième chaîne. La coalition actuelle chuterait de 64 sièges à 52.

Une enquête qui a largement confirmé les conclusions d’un sondage précédent de la Treizième chaîne qui avait été la première à signaler une chute nette des soutiens en faveur de la coalition et le renforcement des partisans de l’ex-Premier ministre de la Défense.

Selon le sondage de la Douzième chaîne, Gantz raflerait 28 sièges si un scrutin devait être organisé aujourd’hui – soit quatre de plus que le parti du Likud (24), ce qui montre un déclin significatif au vu des 32 sièges occupés aujourd’hui par la formation de Netanyahu au parlement.

Yesh Atid, faction présidée par le chef de l’opposition Yair Lapid, tomberait à 20 sièges – il dispose de 24 sièges actuellement – ce qui ferait du parti centriste le troisième parti le plus important au parlement.

Le Meretz de gauche réintègrerait le Knesset avec cinq sièges après ne pas être parvenu à franchir le seuil électoral lors des dernières élections et Raam, Hadash-Taal et Yisrael Beytenu glaneraient chacun cinq sièges. Avoda, sous la direction de Merav Michaeli, et le parti nationaliste palestinien Balad ne réussiraient pas à franchir le seuil électoral, a déclaré la Douzième chaîne.

Le bloc de droite, d’extrême-droite et religieux de Netanyahu remporterait 52 sièges – il en occupe aujourd’hui 64 – tandis que les partis qui formaient le gouvernement précédent pourraient obtenir la majorité à la Knesset, avec 63 sièges. Hadash-Taal détiendrait les cinq derniers sièges au parlement, fort de 120 membres.

Les sondages ne sont généralement pas considérés comme fiables en Israël mais ils ont un impact sur l’opinion publique et ils orientent les prises de décision au sein des partis.

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