Barak, Michaeli critiquent la brève arrestation de Shikma Bressler
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
Shikma Bressler, l’une des chefs de file du mouvement de protestation contre la loi de réforme judiciaire du gouvernement, est arrêtée puis relâchée par la police lors d’une manifestation au carrefour Binyamina, ce qui a conduit les chefs de file de l’opposition à l’accuser d' »arrestations politiques ».
La vidéo de l’arrestation de Bressler révèle qu’elle a été conduite par la police vers un véhicule de patrouille sous les cris de « Honte » poussés par les manifestants.
Bressler et d’autres personnes, dont des travailleurs de la société de technologie de défense Rafael, manifestaient au carrefour et l’ont bloqué pendant près d’une heure.
Elle a été libérée peu de temps après son arrestation et a déclaré à une foule de sympathisants devant le poste de police de Zevulun à Haïfa que « notre tâche est de veiller à ce qu’Israël reste une démocratie ».
Bressler, physicienne et chercheuse à l’Institut Weizmann des sciences, a été l’une des principales voix des manifestations pro-démocratie.
L’ancien Premier ministre Ehud Barak a tweeté que son arrestation était un exemple de « dictature en action ».
La chef du parti travailliste, Merav Michaeli, a quant à elle tweeté : « Dans un pays normal, Shikma Bressler se verrait décerner le prix Israël. Dans l’État de Netanyahu et de Ben Gvir, elle est arrêtée comme une criminelle de droit commun. [C’est la] Hongrie et la Pologne sous stéroïdes. Un gouvernement de la honte, la démocratie l’emportera sur vous ».
מעצר של ד״ר שקמה ברסלר שוורצמן ממובילות המחאה, בהפגנת עובדי רפאל בצפון pic.twitter.com/NXbUDQ04Ss
— Tal Schneider טל שניידר تال شنايدر (@talschneider) March 23, 2023