Israël en guerre - Jour 468

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L’UNRWA confirme avoir employé le commandant de la Nukhba du Hamas tué par Tsahal

L'Office controversé de secours et de travaux de l'ONU reconnaît que le terroriste qui a mené le massacre dans l'abri de Reïm figurait sur la liste de noms qu'Israël lui avait fournie

Des véhicules de l'ONU escortant un camion détruit qui était utilisé par les employés de l'UNRWA et sur lequel l’armée israélienne a tiré, alors qu'il est remorqué le long de la route principale Salah al-Din de Gaza, à l'extérieur de Deir al-Balah dans le centre de Gaza, le 23 octobre 2024. (Crédit : Eyad Baba/AFP)
Des véhicules de l'ONU escortant un camion détruit qui était utilisé par les employés de l'UNRWA et sur lequel l’armée israélienne a tiré, alors qu'il est remorqué le long de la route principale Salah al-Din de Gaza, à l'extérieur de Deir al-Balah dans le centre de Gaza, le 23 octobre 2024. (Crédit : Eyad Baba/AFP)

L’Office (très) controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a confirmé jeudi que l’un de ses employés avait été tué par une frappe israélienne à Gaza la veille, après qu’Israël l’a désigné comme un commandant de l’unité dite « Nukhba » (« élite » en arabe) du groupe terroriste palestinien du Hamas. Muhammad Abu Attawi a perdu la vie mercredi – Israël avait annoncé l’avoir pris pour cible dans une frappe.

Tsahal et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet ont déclaré que l’homme avait été à l’origine, avec d’autres terroristes, du meurtre et de l’enlèvement d’Israéliens qui s’était réfugiés dans un abri anti-aérien, en bord de route, aux abords du kibboutz Reïm le 7 octobre 2023. Il était employé par l’UNRWA depuis le mois de juillet 2022 et il était le commandant de la Nukbha au sein du bataillon Bureij du Hamas.

Selon l’UNRWA, le nom d’Attawi figurait dans une lettre que l’agence onusienne avait reçue d’Israël, au mois de juillet, qui comprenait une liste de 100 employés qui seraient également membres de groupes terroristes, y-compris du Hamas. Mais l’agence a déclaré n’avoir pris aucune mesure à l’encontre d’Attawi – qui travaillait comme chauffeur – parce qu’Israël n’avait pas répondu à une demande d’informations complémentaires.

« Le commissaire général de l’UNRWA a répondu immédiatement à cette lettre en déclarant que toutes les accusations étaient prises au sérieux. Il a exhorté [le gouvernement d’Israël] à coopérer avec l’agence en fournissant davantage d’informations afin qu’il puisse prendre des mesures. À ce jour, l’UNRWA n’a reçu aucune réponse à cette lettre », a déclaré Juliette Touma, directrice de la communication de l’UNRWA.

Le terroriste du Hamas Muhammad Abu Attawi lors de l’attaque d’un abri anti-atomique près du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Cet abri anti-aériens est l’un des nombreux abris du même type à être devenus tristement célèbres à la suite de de l’assaut barbare commis par le Hamas, le 7 octobre, sur le sol israélien – ils s’étaient avérés être des pièges mortels pour de nombreux Israéliens qui s’y étaient réfugiés au milieu des massacres.

Près de 30 personnes se trouvaient dans l’abri de Reïm lorsque des terroristes du Hamas l’avaient pris d’assaut, lançant des grenades et tirant sur ceux qui se trouvaient à l’intérieur (voir la vidéo du tableau de bord ci-dessous). Seize personnes avaient été assassinées, quatre avaient été kidnappées – dont Hersh Goldberg-Polin, qui a été exécuté plusieurs mois plus tard à Gaza – et sept ont survécu.

Attawi a également été impliqué dans des attaques contre les troupes pendant la guerre à Gaza, a ajouté Tsahal.

L’abri public à l’intérieur duquel des Israéliens ont été assassinés lors du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, sur une route proche du kibboutz Reim, dans le sud d’Israël, le 17 janvier 2024. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

« Israël a demandé des clarifications urgentes aux hauts responsables de l’ONU et une enquête urgente sur l’implication des employés de l’UNRWA dans les massacres du 7 octobre », a déclaré le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari.

Israël accuse depuis longtemps l’agence onusienne d’employer des éléments du Hamas et d’autres groupes terroristes, leur permettant d’imprégner les générations futures d’une idéologie anti-Israël virulente.

Alors que l’UNRWA fournit des services d’éducation, de santé et d’aide à des millions de Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie, Israël a également accusé plusieurs employés de l’UNRWA d’avoir participé au pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre, au cours duquel quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes avaient pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant plus de 1 200 personnes, principalement des civils, et prenant 251 otages de tous les âges – ils avaient commis de nombreuses atrocités et perpétré des violences sexuelles à grande échelle.

Plusieurs pays donateurs avaient réduit leur aide à l’agence onusienne après qu’Israël a fourni des preuves que des employés avaient participé aux massacres du 7 octobre. Nombre d’entre eux ont toutefois rétabli leur soutien depuis lors, invoquant les besoins criants à Gaza.

Une capture d’écran fournie le 24 octobre 2024, à partir d’une feuille de calcul de l’UNRWA, montrant que le terroriste du Hamas Muhammad Abu Attawi est l’un de leurs employés. (Crédit : Armée israélienne)

Au cours de ses opérations à Gaza, Tsahal avait aussi découvert un centre de données du Hamas situé sous le siège de l’UNRWA dans la ville de Gaza, en plus de nombreuses découvertes indiquant l’utilisation des biens de l’agence à des fins de terrorisme.

En août, les Nations unies ont reconnu que neuf employés de l’UNRWA pourraient avoir été impliqués dans les attaques menées par le Hamas au mois d’octobre 2023 et les ont licenciés.

L’UNRWA a été créé en 1949 et vient en aide aux Palestiniens considérés comme des réfugiés dans tout le Moyen-Orient, y compris au Liban, où ils seraient 250 000 à résider.

Seule agence des Nations unies pour les réfugiés à avoir été créée pour un peuple spécifique, elle a été critiquée pour avoir accordé le statut de réfugié non seulement à ceux qui ont perdu leur maison en 1948, mais aussi à tous leurs descendants – une pratique inédite dans d’autres pays. Israël et ses partisans affirment que cela encourage une mentalité et un discours victimaire durables chez ces réfugiés et accroît leur dépendance à l’égard des aides.

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