Israël en guerre - Jour 343

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L’ONU dit avoir limogé 9 employés de l’UNRWA qui « pourraient avoir été impliqués » dans le pogrom du 7 octobre

L'ambassadeur d'Israël auprès de l'ONU qualifie l'enquête de "honte" et affirme que des "milliers" d'employés de l'UNRWA sont "impliqués à des degrés divers dans les activités terroristes du Hamas"

Des employés de l'Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) s'emparant du corps de Jonathan Samerano, tué par des terroristes du Hamas pour l'emporter dans une jeep blanche de l'ONU, le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran)
Des employés de l'Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) s'emparant du corps de Jonathan Samerano, tué par des terroristes du Hamas pour l'emporter dans une jeep blanche de l'ONU, le 7 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran)

Neuf employés de l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) »pourraient avoir été impliqués » dans le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre en Israël, selon l’enquête interne de l’ONU qui portait sur 19 personnes accusées par Israël.

Fin janvier, les autorités israéliennes avaient initialement accusé douze employés de l’UNRWA d’implication dans l’assaut barbare et sadique du 7 octobre mené par le Hamas, déclenchant une tempête contre l’agence, colonne vertébrale de l’aide humanitaire à Gaza. Sept autres noms avaient ensuite été ajoutés à la liste.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait alors réclamé une enquête du bureau des services du contrôle interne de l’ONU (BSCI).

Pour l’un des accusés, « aucune preuve n’a été obtenue par le BSCI pour étayer les accusations » et dans neuf autres cas, les preuves « étaient insuffisantes pour étayer l’implication des employés », a déclaré le porte-parole adjoint d’Antonio Guterres, Farhan Haq.

« En ce qui concerne les neuf autres cas, les preuves obtenues [par le BSCI] indiquent que les employés de l’UNRWA pourraient avoir été impliqués dans les attaques armées du 7 octobre », a-t-il ajouté, assurant que ces personnes allaient être renvoyées.

Soulignant que les enquêtes des services internes de l’ONU sont confidentielles, il n’a pas donné plus de précisions sur la teneur des preuves.

Quatre des douze employés de l’UNRWA accusés par Israël d’avoir participé aux massacres du 7 octobre 2023. (Crédit : Autorisation)

Mais « nous avons suffisamment d’informations pour prendre les actions que nous prenons, c’est-à-dire le licenciement de ces neuf individus », a-t-il indiqué. « Au-delà, nous devrons évaluer quelles étapes supplémentaires sont nécessaires pour pleinement corroborer et évaluer » les informations.

Les enquêteurs se sont notamment rendus en Israël pour examiner les informations israéliennes et à Amman en Jordanie pour obtenir des informations de l’Unrwa.

Mais « les informations utilisées par les autorités israéliennes pour appuyer leurs accusations étant restées entre les mains des Israéliens, le BSCI n’a pas été en mesure d’authentifier de manière indépendante la plupart des informations », a insisté Farhan Haq.

Pour des raisons de sécurité, les enquêteurs de l’ONU n’ont pas non plus rencontré les employés accusés ni les témoins potentiels, mais ils ont reçu des déclarations vidéo enregistrées de certains des intéressés, a précisé l’ONU.

« Ils ne peuvent pas travailler pour l’Unrwa », a écrit le patron de l’agence Philippe Lazzarini dans un communiqué. Le personnel de l’agence doit « respecter » les principes de l’ONU « à l’intérieur et à l’extérieur », a-t-il ajouté, soulignant le principe de « neutralité humanitaire ».

Un porte-parole international de armée israélienne, Nadav Shoshani, a réagi lundi soir sur X, affirmant que l’agence avait atteint « un nouveau plus bas » avec l’annonce des conclusions de l’enquête. « Il est temps que le monde voie votre vrai visage », a-t-il ajouté.

En réponse, l’ambassadeur israélien auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a qualifié l’enquête du BSCI de « honteuse », notant qu’elle ne s’était concentrée que sur 19 employés de l’UNRWA, alors qu’Israël avait fourni à l’ONU des « informations détaillées » sur 100 employés de l’UNRWA qui, selon Erdan, étaient membres du Hamas.

Une enquête a été lancée par l’UNRWA en janvier sur les allégations selon lesquelles sept membres du personnel auraient participé à l’attaque du 7 octobre, et une enquête supplémentaire concernant 12 autres employés a été lancée en mars.

Le 26 janvier, l’UNRWA a déclaré avoir licencié un certain nombre d’employés, après que les autorités israéliennes ont fourni des informations indiquant leur participation active à l’attaque terroriste du 7 octobre.

Les neuf employés que l’UNRWA a déclaré lundi avoir été licenciés comprenaient des membres du personnel licenciés en janvier.

« L’enquête de l’ONU, qui s’est concentrée uniquement sur 19 employés de l’UNRWA, est une honte », a déclaré Erdan à la suite de l’annonce faite par l’ONU lundi.

« C’est trop peu, trop tard – et [l’enquête] ne tient pas compte des milliers d’employés de l’agence impliqués à des degrés divers dans les activités terroristes du Hamas », a-t-il poursuivi.

« Israël a fourni à l’ONU des informations détaillées concernant plus de 100 employés de l’UNRWA qui étaient des membres directs de l’organisation terroriste Hamas », a-t-il déclaré. « Malgré la coopération étendue d’Israël avec l’ONU et la fourniture d’informations à cette dernière, les conclusions de l’enquête sont une nouvelle honte. »

En février, le ministre de la défense Yoav Gallant a affirmé qu’au moins 12 employés de l’UNRWA étaient directement impliqués dans les atrocités du 7 octobre, que 30 autres avaient aidé ou facilité ces crimes et que 12 % du personnel de l’organisation était affilié à des organisations terroristes.

A la suite des accusations contre l’UNRWA qui avaient poussé d’importants donateurs à suspendre leur participation financière, Antonio Guterres avait nommé un comité indépendant chargé d’évaluer la « neutralité » de l’agence.

En avril, ce comité présidé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna avait conclu que l’UNRWA avait des « problèmes persistants de neutralité » et fait des recommandations pour améliorer le fonctionnement de cette agence « irremplaçable » pour l’aide aux Palestiniens.

Plusieurs donateurs ont depuis annoncé la reprise de leurs financements.

En avril, un examen de l’UNRWA par un groupe indépendant a déclaré qu’Israël n’avait pas encore fourni de preuves à l’appui de ses affirmations selon lesquelles un nombre important de membres du personnel de l’agence étaient membres d’organisations terroristes et a fait valoir que l’UNRWA avait mis en place des politiques « robustes » pour garantir la neutralité du personnel.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a également rejeté cet examen, au motif que l’implication du Hamas dans l’agence des Nations unies était si profonde qu' »il est impossible de dire où finit l’UNRWA et où commence le Hamas ».

Des activistes manifestant devant les bureaux de l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), à Jérusalem, le 20 mars 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

« Si plus de 2 135 employés de l’UNRWA sont membres du Hamas et du Jihad islamique, et si 1/5 des directeurs d’écoles de l’UNRWA sont des terroristes du Hamas, le problème de l’UNRWA-Gaza n’est pas le fait de quelques pommes pourries », a déclaré le ministère dans un communiqué, rejetant les conclusions de l’étude. « Il s’agit d’un arbre empoisonné et pourri dont les racines sont celles du Hamas. »

Israël et les groupes de pression pro-israéliens accusent depuis des années le personnel de l’UNRWA d’antisémitisme et de glorification du terrorisme, en particulier dans le cadre du vaste système éducatif de l’UNRWA.

Plusieurs rapports antérieurs de ces organisations ont mis en évidence le fait que les écoles et les enseignants de l’UNRWA continuent d’inculquer la haine des Juifs et de glorifier le terrorisme. Un rapport de 2022 rédigé par l’organisation IMPACT-SE indiquait que les manuels scolaires de l’UNRWA continuent de contenir des incitations à la haine, et un rapport de 2023 de la même organisation ainsi que du groupe UN Watch citent des dizaines d’exemples de publications sur les médias sociaux par des employés de l’UNRWA qui « glorifient le terrorisme, encouragent le martyre, diabolisent les Israéliens et incitent à l’antisémitisme ».

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