Mayim Bialik et Max Greenfield évoquent le shofar sur le plateau du ‘Late Late Show’
Les deux acteurs expliquent le rôle tenu par la corne de bélier lors de l'office de Rosh HaShana, "la partie la plus enthousiasmante de la culture juive", à leur hôte James Corden
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
Mayim Bialik et l’acteur Max Greenfield ont montré au présentateur du « Late Late Show », James Corden, comment souffler dans le shofar dans l’émission qui a suivi Rosh HaShana, la semaine dernière.
Après avoir souhaité « Shana Tova » à ses deux invités en début d’émission, Corden a demandé à Bialik, qui a la réputation d’être une juive pratiquante, ce qu’elle avait fait pour célébrer le nouvel an juif.
Bialik a d’abord raconté être allée à des offices en plein air au cours des deux jours de la fête, pour éviter de devoir porter un masque à l’intérieur de la synagogue. Quand Corden l’a interrogée sur le « rôle majeur » qu’elle avait tenu lors de l’office, Bialik lui a alors répondu qu’elle avait soufflé dans le shofar.
« J’allais l’amener avec moi mais je ne l’ai pas fait », a-t-elle dit.
L’acteur Greenfield, né et élevé à Dobbs Ferry, une ville de l’état de New York, et dont la bar-mitzvah avait pour thème le Saturday Night Live, s’est alors exclamé « Tekia ! » – l’un des appels utilisés dans la synagogue au moment où le shofar résonne.
Bialik et Greenfield ont alors fait une démonstration des appels et des sons du shofar – la première utilisant ses mains pour montrer la bonne manière de tenir la corne de bélier et l’acteur criant « Tekiah », « Teruah » et « Shevarim », qui sont les trois types de sons émis par le shofar.
« C’est la partie la plus enthousiasmante de la culture juive », a noté Greenfield. « C’est la chose que je préfère faire parmi toutes les autres en tant que papa. »
Bialik a parlé à Corden de sa corne de bélier yéménite, qui lui a été donnée par sa grand-mère et qui reste posée sur son piano pendant la plus grande partie de l’année.
« Nous sommes un peuple haut en couleurs », a-t-elle plaisanté.
Si Corden, le Britannique, a reconnu son manque total de connaissances au sujet de Rosh HaShana et des cornes de bélier, il a montré qu’il connaissait un peu la culture juive.
« Ca me réjouis rien que d’y penser », a-t-il déclaré, en utilisant le yiddishisme kvelling.