Mobilisation de l’armée de l’air ; Les Israéliens autorisés doivent porter leur arme
Le chef d’état-major a relevé le niveau de sécurité en Cisjordanie suite à la mort de deux sœurs dans un attentat et à la montée des tensions avec le Liban et Gaza
Alors que Tsahal fait face à une montée du terrorisme et des violences sur plusieurs fronts simultanés, le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, a décrèté vendredi la mobilisation d’un nombre indéterminé de réservistes.
Dans un communiqué publié suite à un point de sécurité, Halevi a déclaré que la mobilisation concernait les unités de défense aérienne et les « réseaux d’attaque aérienne », c’est-à-dire les pilotes d’avions de combat et les opérateurs de drones d’attaque, ainsi que d’autres équipages.
Jeudi après-midi, quelque 34 roquettes ont été tirées sur Israël depuis le Liban – qu’Israël impute au Hamas, présent dans la zone – auxquelles Israël a riposté par des tirs sur Gaza et le Liban.
Les terroristes de Gaza ont également tiré des roquettes sur des zones résidentielles du sud d’Israël.
Cela fait également plusieurs jours que des affrontements ont lieu à la mosquée Al-Aqsa, au sommet du mont du Temple de Jérusalem, et que se développent des troubles dans plusieurs villes arabes israéliennes.
Halevi a également ordonné à Tsahal de relever le niveau de sécurité du commandement central, qui englobe la Cisjordanie, suite à plusieurs attentats, dont une récente fusillade particulièrement meurtrière.
L’armée israélienne est toujours à la poursuite des auteurs de l’attentat de vendredi, dans la vallée du Jourdain, qui a coûté la vie à deux sœurs et grièvement blessé leur mère.
Par ailleurs, en conséquence de cet attentat, le chef de la police israélienne, Kobi Shabtai, a demandé aux propriétaires d’armes à feu titulaires d’un permis de porter leur arme.
« Les troubles à l’ordre public se sont intensifiés ces derniers jours, en raison d’une incitation à la violence incessante », a déclaré Shabtai, en référence aux affrontements de ces derniers jours à la mosquée Al-Aqsa.
Il a ajouté que les forces de l’ordre s’en prendraient à
« toute personne qui perturbe l’ordre public », tout en garantissant « la liberté de culte pour tous » et en préservant « les canaux du dialogue ».