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Paty: le parent d’élève et l’activiste islamiste mis en examen pour « complicité »

Le parent d'élève Brahim Chnina et l'islamiste Abdelhakim Sefrioui ont été inculpés mercredi pour "complicité d'assassinat terroriste" dans l'enquête sur la mort de l'enseignant

Des proches et collègues de Samuel Paty pendant la Marche Blanche à Conflans-Sainte-Honorine, le 20 octobre 2020. (Crédit : Bertrand Guay/AFP)
Des proches et collègues de Samuel Paty pendant la Marche Blanche à Conflans-Sainte-Honorine, le 20 octobre 2020. (Crédit : Bertrand Guay/AFP)

Le parent d’élève Brahim Chnina et l’islamiste Abdelhakim Sefrioui ont été inculpés mercredi pour « complicité d’assassinat terroriste » dans l’enquête sur la mort de l’enseignant Samuel Paty, a annoncé le parquet national antiterroriste.

Deux amis de l’assaillant, Naim B. et Azim E., ont également été mis en examen du même chef. Un troisième proche, Yussu C., est poursuivi pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d’atteintes aux personnes ». Tous ont été placés en détention provisoire, sauf Brahim Chnina, qui a toutefois été incarcéré dans l’attente d’un débat sur cette question.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a dénoncé jeudi les « idées creuses » de l’opposition en matière de lutte contre l’islamisme, notamment celles des Républicains dont la proposition d’un référendum n’a selon lui « ni queue ni tête ».

Quant à la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen qui demande la création d’une commission d’enquête parlementaire sur ces faits, il souligne dans un entretien au Parisien qu’il est « important de laisser la justice faire son travail », en relevant qu’il a « personnellement plus confiance en la justice de la République qu’en celle de Mme Le Pen ».

Après l’assassinat du professeur Samuel Paty, certains responsables politiques « ont eu une attitude responsable, digne, républicaine », juge-t-il en citant « socialistes et communistes ». Mais « pour les autres, au premier rang desquels Les Républicains, on assiste depuis vendredi à un bal des cyniques, des retournements de vestes et des idées creuses », critique-t-il.

« C’est un peu le concours Lépine du déjà lancé », estime-t-il, citant les propositions d’expulsion des étrangers radicalisés, la fermeture de mosquées radicalisées ou le numéro vert à destination des enseignants pour les atteintes à la laïcité.

L’idée d’un référendum d’initiative partagée (RIP), sur laquelle LR travaille et qui sera déposée au Parlement si le parti de droite juge insuffisantes les mesures prises par le gouvernement, « n’a ni queue ni tête », a poursuivi M. Attal sur LCI, car cela reviendrait à « se lancer dans des mois voire des années d’arguties juridiques pour discuter sur la Constitution », alors qu’ « il faut aller vite et fort ».

Quant au Sénat, à majorité de droite, qui a voté lundi une proposition de loi pour inscrire dans la Constitution la prééminence des règles de la République, Gabriel Attal rappelle de nouveau que « sur le fond, le sens de la Constitution, c’est de prévoir la prééminence des règles de la République ».

« On ne répond pas à une fatwa par une autre fatwa », dit encore M. Attal dans Le Parisien à propos des déclarations de Jean-Luc Mélenchon qui a considéré que « la communauté tchétchène » constitue « un problème » en France – avant de reconnaître qu’il avait fait « une erreur » en utilisant ce terme.

D’autant que LFI est « le parti de la complaisance, de la laïcité honteuse et des valeurs républicaines à géométrie variable », accuse encore le porte-parole du gouvernement.

Evoquant par ailleurs le renforcement nécessaire selon lui de l’enseignement moral et civique au collège et au lycée, « une valorisation dans la note au brevet de l’engagement pour la République », proposition avancée notamment par LR, est « une possibilité à laquelle Jean-Michel Blanquer réfléchit ».

Et il faudrait selon M. Attal « conditionner le passage des élèves en classe supérieure à la réalisation d’un certain nombre d’heures de bénévolat dans l’année », ce qui leur permettrait de « sortir de l’école et visiter des prisons, des casernes de pompiers ou des commissariats ».

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