Pour la Première ministre italienne, Israël est tombé dans le piège du Hamas
A l'issue du G7, Georgia Meloni a expliqué pour quelles raisons le G7 n'avait pas pris de sanctions contre Israël en dépit des pertes civiles palestiniennes
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a déclaré hier aux journalistes qu’elle craignait qu’Israël ne soit tombé dans le piège tendu par le Hamas en ripostant comme elle l’a fait au massacre perpétré par le groupe terroriste de Gaza, le 7 octobre, dans le sud d’Israël.
Lors de la conférence de presse finale du sommet du Groupe des Sept, Meloni a été interrogée sur la guerre entre Israël et le Hamas et sur les raisons pour lesquelles le G7 n’avait pas condamné Israël pour les morts civiles résultant de ses offensives contre le Hamas à Gaza.
« Je pense que nous devons nous rappeler qui a commencé, dans cette histoire, et ce n’est certainement pas Israël, mais ceux qui ont tué des civils, des femmes et des enfants », a déclaré Meloni en parlant de l’attaque du 7 octobre au cours de laquelle des terroristes dirigés par le Hamas ont massacré 1 200 personnes dans le sud d’Israël et enlevé 251 personnes, essentiellement des civils, déclenchant la guerre.
« Il convient désormais de préparer la paix, ce qui passe par le dialogue, la reconnaissance du droit d’Israël à vivre en sécurité et en paix, et celui des Palestiniens à avoir leur État dans lequel ils pourront vivre en paix », a-t-elle déclaré. « C’est la seule façon de régler ce problème et notre travail est de parler avec tout le monde. »
« C’est comme si Israël était tombé dans un piège. Le piège du Hamas, qui consistait à l’isoler. Il semble que cela ait fonctionné », a expliqué Meloni, ajoutant que les amis d’Israël « doivent parler clairement à Israël, pour sa sécurité… c’est précisément ce que fait l’Italie. »