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Reprise des frappes sur Gaza : réactions en Israël et à l’international

Le forum des otages déplore la reprise de la guerre alors que le gouvernement exige le retour des captifs et de "vraies" négociations

Une femme fouille les décombres de sa maison, détruite par une frappe israélienne, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 mars 2025. (Crédit : Eyad BABA / AFP)
Une femme fouille les décombres de sa maison, détruite par une frappe israélienne, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 mars 2025. (Crédit : Eyad BABA / AFP)

Dans une déclaration publiée mardi peu après la reprise des frappes de l’armée israélienne dans toute la bande de Gaza après un cessez-le-feu de près de deux mois, le ministre de la Défense Israel Katz a déclaré que « les portes de l’enfer s’ouvriraient à Gaza » et que le Hamas serait frappé par une force qu’il n’avait « jamais connue auparavant » s’il ne libérait pas les 59 otages restants.

« Ce soir, nous avons repris les combats à Gaza, en raison du refus du Hamas de libérer les otages et de ses menaces de s’en prendre aux soldats de l’armée israélienne et aux communautés israéliennes », a déclaré Katz.

« Nous ne cesserons de nous battre tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux et que tous les objectifs de la guerre n’auront pas été atteints », a-t-il ajouté.

Les familles des otages soutiennent depuis longtemps que les objectifs de guerre d’Israël sont contradictoires et qu’une reprise des combats visant à démanteler les capacités militaires et gouvernementales du Hamas mettra leurs proches en danger.

Le Hamas a insisté pour s’en tenir aux conditions initiales de l’accord, qui devait entrer dans sa deuxième phase au début du mois. Cette phase prévoyait le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et la fin définitive de la guerre en échange de la libération des derniers otages encore en vie. En signant l’accord, Israël a longtemps insisté sur le fait qu’il ne mettrait pas fin à la guerre tant que les capacités militaires et gouvernementales du Hamas n’auraient pas été détruites.

En conséquence, Israël a refusé de tenir des pourparlers sur les modalités de la deuxième phase, qui devaient débuter le 3 février.

Le chef d’État-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi (au centre), dans un centre de commandement pour la libération des otages détenus par le Hamas, le 25 janvier 2025, aux côtés du chef du Mossad, David Barnea (à gauche), du chef du Shin Bet, Ronen Bar (2e à partir de la gauche), du chef du Shin Bet, le major-général Nitzan Alon (2e à partir de la droite) et du major-général Yoav Mordechai (à droite). Se trouvent également dans la pièce le chef de la direction du renseignement de Tsahal, le général de division Shlomi Binder, et le secrétaire militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le général de division Roman Gofman. (Forces de défense israéliennes)

Néanmoins, le cessez-le-feu a tenu pendant environ deux semaines et demie après la conclusion de la première phase, tandis que les médiateurs s’efforçaient de négocier de nouvelles conditions pour la prolongation de la trêve.

Acceptant l’objection d’Israël à la deuxième phase, Witkoff a présenté la semaine dernière une proposition de compromis qui aurait prolongé la première phase de plusieurs semaines, au cours desquelles cinq otages vivants auraient été libérés.

L’envoyé américain a déclaré dimanche que la réponse du Hamas à l’offre était inacceptable et a mis en garde contre les conséquences imminentes si le groupe terroriste ne changeait pas d’approche.

Les Etats-Unis ont apporté leur soutien à la reprise des frappes.

« Le Hamas aurait pu libérer des otages pour prolonger le cessez-le-feu, mais a préféré le refus et la guerre », a déclaré Brian Hughes, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, au Times of Israel.

Le Forum des otages et des familles de disparus a publié une déclaration à la suite de la reprise des frappes aériennes sur la bande de Gaza, accusant le gouvernement d’avoir « choisi de sacrifier la vie des otages ».

« La plus grande crainte des familles, des otages et des citoyens israéliens s’est réalisée », dit-il. « Nous sommes horrifiés, furieux et effrayés par la destruction intentionnelle du processus de retour de nos proches de la terrible captivité du Hamas. »

« La reprise des combats avant le retour du dernier otage nous coûtera les 59 otages qui sont encore à Gaza et qui peuvent encore être sauvés et libérés », a affirmé le forum, ajoutant qu’une déclaration affirmant que cette décision vise à libérer les otages est « totalement erronée » puisque « la pression militaire met en danger les otages et les soldats ».

Sur les 59 personnes enlevées, seules 24 seraient encore en vie. Les familles des autres réclament le retour de leurs proches afin de pouvoir leur faire leurs adieux et les enterrer.

Les 24 otages présumés vivants toujours détenus par le Hamas : Première rangée, de gauche à droite : Elkana Bohbot, Matan Angrest, Edan Alexander, Avinatan Or, Yosef-Haim Ohana, Alon Ohel. Deuxième rangée, de gauche à droite : Evyatar David, Guy Gilboa-Dalal, Bipin Joshi, Rom Braslavski, Ziv Berman, Gali Berman. Troisième rangée, de gauche à droite : Omri Miran, Eitan Mor, Segev Kalfon, Nimrod Cohen, Maxim Herkin, Eitan Horn. Rangée du bas, de gauche à droite : Matan Zangauker, Bar Kupershtein, David Cunio, Ariel Cunio, Tamir Nimrodi, Pinta Nattapong. (Crédit : Forum des familles d’otages)

« Le cessez-le-feu doit être rétabli. De nombreuses vies sont en jeu », conclut le forum, qui demande au président américain Donald Trump de continuer à œuvrer pour la libération de toutes les personnes enlevées. « Il n’y aura pas de sécurité, pas de victoire et pas de rédemption tant que le dernier otage ne sera pas rentré chez lui. »

Lishay Miran, la femme de l’otage Omri Miran, et l’ex-otage Noa Argamani ont tweeté un emoji en forme de de cœur brisé peu après qu’Israël a repris ses frappes aériennes à Gaza.

Dans sa déclaration annonçant la frappe nocturne, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël « agira contre le Hamas avec une force militaire croissante », et que les opérations de Tsahal visent à atteindre les objectifs de guerre d’Israël, à savoir le démantèlement des capacités militaires et gouvernementales du Hamas et le retour des otages.

La plupart des familles des otages soutiennent depuis longtemps que ces objectifs sont contradictoires et qu’une reprise des combats mettrait leurs proches en danger.

Les sondages réalisés au cours du mois dernier ont indiqué qu’une majorité de la population israélienne est d’accord avec les familles des otages et soutient la fin de la guerre en échange de la libération des otages.

Mais ces sondages ont également montré qu’une pluralité d’électeurs de la coalition sont favorables à la reprise de la guerre. Les partenaires de la coalition de Netanyahu, partisans de la ligne dure, ont également menacé de faire tomber le gouvernement s’il met fin à la guerre avant le démantèlement du Hamas.

Un haut responsable du Hamas a déclaré à Reuters qu’Israël mettait unilatéralement fin à l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Le groupe terroriste a publié une déclaration affirmant que la décision du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de reprendre « l’agression » d’Israël contre Gaza expose les otages « à un destin inconnu ».

Des bâtiments détruits dans le nord de la bande de Gaza, le 18 mars 2025. (Crédit : Menahem KAHANA / AFP)

Le Hamas a appelé les médiateurs – les États-Unis, le Qatar et l’Égypte – à tenir pleinement responsable Netanyahu de la fin de l’accord de cessez-le-feu.

Le groupe terroriste a également sommé les pays arabes et musulmans de soutenir la « résistance palestinienne » visant à « briser le blocus injuste imposé à Gaza ».

Le Hamas a en outre demandé au Conseil de sécurité des Nations unies à se réunir d’urgence pour adopter une résolution obligeant Israël à mettre fin à son « agression ».

Mahmoud Abbas, le président de cette Autorité exerçant un contrôle limité sur la Cisjordanie, a appelé à mettre fin à « l’agression » israélienne contre la bande de Gaza, tandis que son Premier ministre, Mohammad Mustafa, a souligné « l’urgence d’une action internationale plus forte et plus efficace pour contraindre Israël » à cesser les frappes.

Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich s’est félicité de la reprise des opérations militaires dans la bande de Gaza.

« Comme promis », l’armée israélienne est revenue à l’action avec « une puissante attaque sur Gaza dans le but de détruire le Hamas, de libérer tous les otages et de supprimer la menace que représente la bande de Gaza pour les citoyens israéliens », a tweeté Smotrich, décrivant la reprise des hostilités comme un « processus progressif que nous avons construit et planifié ces dernières semaines depuis l’entrée en fonction du nouveau chef d’état-major » et qui « sera complètement différent de ce qui a été fait jusqu’à présent ».

« Nous devrons tous nous remobiliser avec force, foi et détermination, jusqu’à la victoire », a-t-il, en félicitant les troupes, le chef d’état-major de l’armée israélienne récemment assermenté Eyal Zamir, le ministre de la Défense Israel Katz et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

« C’est précisément pour ce moment que nous sommes restés au gouvernement malgré notre opposition à l’accord, et nous sommes plus déterminés que jamais à mener à bien la tâche et à détruire le Hamas », a-t-il ajouté.

Alors que le parti d’extrême droite Otzma Yehudit d’Itamar Ben Gvir a quitté la coalition de Netanyahu en janvier après que le gouvernement a accepté un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, le parti HaTzionout HaDatit de Smotrich a préféré rester dans la coalition, tout en avertissant qu’il la quitterait si l’accord dépassait sa première phase.

Les ministres d’extrême-droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, à la Knesset le 29 décembre 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a fait l’éloge de la nouvelle campagne militaire à Gaza, affirmant que sans pression militaire, la situation vis-à-vis du Hamas serait « restée bloquée ».

« Si nous avions continué à attendre », a déclaré le ministre des Affaires étrangères lors d’une conférence à Dimona, « la situation serait restée au point mort ».

Saar a ajouté que les circonstances actuelles lui « rappellent fortement » les 20 premiers jours de la guerre avant l’incursion terrestre à Gaza, « quand on espérait que peut-être le Hamas accepterait un accord. Tant que nous n’avons pas fait usage de la force, rien ne s’est passé ».

Alors qu’Israël a fait « des efforts sincères » pour faire avancer les pourparlers de cessez-le-feu et que « l’envoyé du président Trump, Witkoff, a proposé deux offres différentes », le Hamas a rejeté ces propositions, a fait valoir Saar.

« Depuis ces deux dernières semaines et demie, nous sommes dans une impasse : il n’y a ni frappes aériennes ni retour des otages, et c’est quelque chose qu’Israël ne peut accepter », a poursuivi le ministre des Affaires étrangères, ajoutant que la reprise des combats « est une continuation de notre engagement à atteindre les objectifs de la guerre. Les objectifs de la guerre restent inchangés ».

Le chef du parti Les Démocrates, Yair Golan, a fustigé le Premier ministre d’avoir décidé de reprendre les hostilités dans la bande de Gaza, tweetant que les troupes sur le terrain et les otages captifs du Hamas « ne sont que des pions dans son jeu de survie ».

« Netanyahu utilise la vie de nos citoyens et soldats parce qu’il tremble de peur de nous – la protestation publique contre le licenciement du chef du Shin Bet », affirme le chef de gauche. Golan fait référence à la récente annonce de Netanyahu selon laquelle il mettra fin aux fonctions de Ronen Bar, le chef du Shin Bet, dont l’agence enquête sur les liens présumés entre des collaborateurs de haut rang de Netanyahu et le Qatar.

Les Israéliens « ne doivent pas laisser la folie l’emporter » et doivent au contraire protester afin de sauver l’État d’Israël « des mains de cet homme corrompu et dangereux », a-t-il déclaré.

Le chef du parti Otzma Yehudit, Itamar Ben Gvir, a également salué la reprise des opérations militaires dans la bande de Gaza au cours de la nuit.

« Nous nous félicitons du retour de l’État d’Israël, dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à des combats intenses », a déclaré Ben Gvir dans un communiqué.

« Comme nous l’avons dit ces derniers mois, lorsque nous nous sommes retirés [du gouvernement], Israël doit reprendre les combats à Gaza. C’est la mesure juste, morale, éthique et la plus justifiée, afin de détruire l’organisation terroriste du Hamas et de ramener nos otages. Nous ne devons pas accepter l’existence de l’organisation du Hamas et elle doit être détruite. »

Ben Gvir ne dit pas si la reprise des combats conduira son parti à rejoindre le gouvernement. Il avait précédemment déclaré qu’il le ferait si la guerre reprenait.

Les organisations pro-implantations ont salué la reprise des opérations de combat d’Israël à Gaza, et un groupe en a profité pour réitérer sa demande d’expulser la population palestinienne du territoire et d’y rétablir les implantations juives.

« Il est temps de frapper l’ennemi à Gaza et de changer la réalité », a déclaré le Conseil de Yesha, un groupe de coordination représentant les autorités municipales des implantations de Cisjordanie.

« Vaincre le Hamas permet d’éviter une menace existentielle pour l’État d’Israël dans la région de Gaza, les villes du centre d’Israël et en Judée-Samarie [Cisjordanie] », affirme l’organisation.

L’organisation Nachala, qui fait campagne pour l’établissement d’implanations à Gaza depuis le début de la guerre, s’est également félicitée de la reprise des combats et a réitéré son plaidoyer en faveur de l’expulsion par la force des Palestiniens de Gaza.

« À partir de maintenant, la voie vers une victoire décisive est claire et sans ambiguïté : occupation, expulsion, implantations. »

« Le temps est venu pour un retour juif complet dans la bande de Gaza. »

Réactions à l’international

Le Qatar, l’un des trois pays médiateurs entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien, a fermement condamné mardi les frappes israéliennes de la nuit sur la bande de Gaza, affirmant qu’elles pourraient « enflammer la région ».

Le ministère qatari des Affaires étrangères « prévient que les politiques d’escalade de l’occupation  (israélienne) finiront par enflammer la région et miner sa sécurité », a-t-il indiqué dans un communiqué.

L’Iran, pays dont le soutien à la cause palestinienne est inébranlable, a « fermement condamné » mardi les frappes israéliennes meurtrières dans la nuit sur la bande de Gaza, et appelé à la fin du « génocide » contre les Palestiniens.

« Ces attaques sont la continuation d’un génocide et du nettoyage en Palestine occupée », a estimé dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, imputant leur responsabilité « au gouvernement américain », allié d’Israël.

La Jordanie a condamné les frappes aériennes et appelé à mettre un terme à ces bombardements.

« Nous suivons depuis hier (lundi) soir les bombardements israéliens agressifs et barbares sur la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad Momani, dénonçant une « agression contre l’humanité » et soulignant la nécessité de « mettre fin à cette agression ».

L’Arabie saoudite a condamné « avec la plus grande fermeté la reprise de l’agression des forces d’occupation israéliennes (…) et leurs frappes sur des zones peuplées par des civils non armés ».

La France a appelé à un « arrêt immédiat » des hostilités qui compromettent, selon elle, les efforts de libération des otages et « menacent la vie des populations civiles de Gaza ».

« Toutes les parties doivent revenir au respect du cessez-le-feu dans son intégralité et s’engager dans des négociations de bonne foi afin de le pérenniser », indique le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, déplorant « les très nombreuses victimes » et exhortant les autorités israéliennes « à assurer la protection permanente de tous les civils ».

Pékin s’est dit « extrêmement préoccupé par la situation actuelle entre Israël et la Palestine et espère que toutes les parties (…) empêcheront une catastrophe humanitaire de grande ampleur » dans la bande de Gaza, a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, lors d’un point presse régulier.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré à la presse lors d’un briefing quotidien auquel participait l’AFP que « l’aggravation de la situation, le retour à une spirale de tensions suscite notre préoccupation ».

Le Premier ministre irlandais, Micheál Martin, a condamné les frappes aériennes israéliennes à Gaza et évoqué le nombre de victimes civiles.

« J’appelle toutes les parties à respecter l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages, et à reprendre les pourparlers en vue de mettre en œuvre la deuxième phase de l’accord », a-t-il déclaré dans un communiqué.

« Dans l’intérêt des civils de Gaza, qui ont déjà enduré des épreuves inimaginables, il faut mettre fin d’urgence à toutes les hostilités », a-t-il ajouté.

Il a ajouté que les otages restants doivent être libérés sans condition.

L’Irlande est l’un des critiques les plus virulents d’Israël en Europe. Martin a déclaré qu’il parlerait de Gaza lors de la réunion du Conseil européen de jeudi et vendredi.

Le Royaume-Uni a appelé à « rétablir » le cessez-le-feu dans la bande de Gaza « dès que possible », après les frappes israéliennes dans la nuit sur le territoire palestinien, s’inquiétant de « pertes civiles effroyables ».

« Nous voulons voir cet accord de cessez-le-feu rétabli dès que possible », a déclaré un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer. Il a jugé « effroyables les pertes civiles rapportées à la suite de ces frappes ».

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’exprimant lors d’une conférence de presse pendant sa visite au siège de la Commission européenne, à Bruxelles, le 2 octobre 2024. (Crédit : Benjamin Cremel/POOL/AFP)

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a estimé que la reprise des frappes israéliennes sur la bande de Gaza « met en péril » la libération des otages, la fin des hostilités et la reprise de l’aide humanitaire.

Les frappes intenses dans la nuit sur la bande de Gaza « mettent en péril les objectifs sur lesquels nous travaillons tous, à savoir la libération de tous les otages, une fin permanente des hostilités et la rétablissement d’une pleine aide humanitaire dans la bande » de Gaza, a-t-elle estimé lors d’une intervention au Sénat à Rome.

« La seule voie à suivre est un règlement politique, conforme au droit international. Le recours d’Israël à encore plus de force militaire ne fera qu’empiler davantage de misère sur une population palestinienne souffrant déjà de conditions catastrophiques », a écrit le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk dans un communiqué.

« Le massacre de centaines de Palestiniens lors des attaques israéliennes contre Gaza ce matin démontre que la politique génocidaire du gouvernement Netanyahu est entrée dans une nouvelle phase », écrit le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le chef de l’ONU Antonio Guterres est « choqué par les frappes israéliennes » à Gaza, a indiqué mardi un porte-parole des Nations unies.

« Il lance un appel pressant pour que le cessez-le-feu soit respecté, que l’aide humanitaire sans entrave soit rétablie et que les otages restants soient libérés sans condition », a déclaré Rolando Gomez lors d’un point de presse à Genève, où le secrétaire général mène des discussions informelles sur Chypre.

La commissaire européenne à l’aide humanitaire a appelé mardi à mettre un terme à l’escalade à Gaza.

« La nouvelle escalade à Gaza est dévastatrice. Les civils sont confrontés à des souffrances inimaginables. Cela doit cesser », a écrit Hadja Lahbib sur X. « Il est impératif de revenir à un cessez-le-feu immédiatement », a-t-elle ajouté.

L’AFP a contribué à cet article.

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