Israël en guerre - Jour 425

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Un ancien combattant de Tsahal relate l’agression brutale dont il a été victime sur le campus de Chicago

Max Long, qui invite les étudiants de DePaul à lui parler d'Israël et qui s'engage à poursuivre son militantisme, témoigne de sa commotion cérébrale et du bras cassé de son compagnon d'infortune

Max Long (à gauche), ancien combattant de l'armée israélienne, et Michael Kaminsky, militant pro-Israël, s'exprimant à Chicago, dans l'Illinois, le 12 novembre 2024. (Crédit : Capture d'écran de Fox News ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d'auteur)
Max Long (à gauche), ancien combattant de l'armée israélienne, et Michael Kaminsky, militant pro-Israël, s'exprimant à Chicago, dans l'Illinois, le 12 novembre 2024. (Crédit : Capture d'écran de Fox News ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d'auteur)

Un étudiant israélien a raconté jeudi avoir été violemment tabassé à l’Université DePaul de Chicago alors qu’il invitait à une conversation sur l’armée israélienne la semaine dernière. Il a juré que cette agression ne le dissuadera pas de militer sur le campus américain.

Max Long, qui a immigré en Israël en 2015 depuis Boston et a servi dans Tsahal, a déclaré à la chaîne N12 qu’il voulait continuer à contribuer à Israël après avoir commencé son diplôme à DePaul cette année et qu’il avait décidé de tenir un stand avec un autre militant pro-Israël, offrant des pommes et du miel et invitant les gens à « parler de Tsahal et d’Israël » pendant la fête de Rosh HaShana en octobre. Depuis, ce stand est devenu un rendez-vous régulier.

Long avait reporté ses études universitaires pendant qu’il effectuait deux missions de service de réserve dans la guerre en cours contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza. Il s’est exprimé depuis son domicile de Chicago, où il se remet d’une commotion cérébrale et d’un gonflement du visage et du cou. Michael Kaminsky, le militant de Students Supporting Israel (SSI), a eu la main cassée lors de l’agression.

« Chaque mercredi, je venais pour quelques heures. À chaque fois, l’université cherchait une raison de me tenir à l’écart ; elle disait vouloir rester neutre et exigeait que je reste à l’extérieur du campus. Étonnamment, la plupart des conversations ont eu lieu avec des personnes désireuses d’écouter », a déclaré Long.

Au cours de ces conversations, il a montré aux étudiants des vidéos de tunnels qu’il avait trouvés à Gaza. « C’est différent quand ce n’est pas quelque chose que vous voyez simplement sur les réseaux sociaux, quand une personne se tient devant vous en vrai », a-t-il noté.

Il a rapporté qu’il y avait régulièrement une foule de personnes crier « Baby murderer » (meurtrier de bébés) et qu’elles l’insultaient, mais il ne répondait pas de manière agressive et les invitait toujours à s’exprimer.

« J’ai même serré la main de quelqu’un qui m’a dit qu’il n’était pas d’accord avec moi, parce que nous étions d’accord sur le fait que nous voulions la paix et que nous ne voulions pas d’appels à la mort pour tous les Juifs », a-t-il souligné.

Mais la semaine dernière, un homme masqué s’est approché de leur stand à l’entrée du campus et a commencé à lui poser des questions, montrant de l’intérêt pour son service militaire, a-t-il raconté à la chaîne N12.

« Deux minutes après le début de la conversation, quelqu’un derrière moi a commencé à me frapper. Les deux m’ont mis à terre et m’ont frappé. L’un d’eux a pris une canette et me l’a écrasée sur la tête. »

Il a indiqué que Kaminsky, du groupe SSI, a également été tabassé.

« Il était avec moi et a essayé de me décoller du sol », a déclaré Long, ajoutant que, comme il ne réagissait pas, Kaminsky a cru qu’il était mort. Selon Long, aucune des dizaines de personnes présentes, y compris les agents de sécurité, n’est venue à leur secours.

« Certains ont dit que j’avais ce que je méritais », a raconté Long.

« Nous avons enregistré l’un d’entre eux qui disait que j’avais ce que je méritais parce que j’étais un ‘tueur de bébés’ et que je devais avoir honte. Cela m’a rappelé pourquoi je fais ce que je fais. »

Kaminsky, qui a également participé à la conversation, a déclaré que l’expérience avait été traumatisante et que les agresseurs avaient essayé de les intimider et de les faire taire.

Illustration : Des drapeaux palestiniens accrochés dans le quad à côté du campement anti-Israël à l’université DePaul, à Chicago, le 1er mai 2024. (Crédit : Jacob Magid/Times of Israel)

« Ils veulent nous faire peur et ils le disent. Il est important que les gens sachent qu’il n’y a rien à craindre et qu’il n’y a pas de mal à dire sa vérité. Il n’y a rien à craindre. Nous devrions être unis en tant que communauté juive et nous serrer les coudes. Nous devrions tous nous unir pour mettre fin à la guerre et éliminer le Hamas. »

Les inspecteurs enquêtent, mais aucune arrestation n’a été effectuée, et il n’a pas été fait mention d’un crime de haine dans un bref communiqué de presse publié par la police la semaine dernière. Long a déclaré que l’un de ses agresseurs participait à des manifestations anti-Israël sur le campus et qu’il avait déjà menacé des étudiants juifs par le passé.

La violence à l’encontre des Juifs américains a atteint un niveau record dans tout le pays au cours des 13 mois qui se sont écoulés depuis que le groupe terroriste Hamas a attaqué Israël, tuant plus de 1 200 personnes et en enlevant 251 autres le 7 octobre 2023, déclenchant ainsi la guerre à Gaza. Plusieurs attaques ont également été perpétrées contre des Américains d’origine palestinienne.

La Commission des relations humaines de Chicago a fait état de 50 crimes de haine anti-Juifs dans la ville au cours du premier semestre 2024, soit autant que pendant toute l’année 2023, tout en constatant que le nombre d’attaques contre les musulmans et les Arabes était en baisse.

La ville a été secouée par la tentative d’assassinat d’un Juif de 39 ans portant une kippa alors qu’il se rendait à la synagogue le 26 octobre. La police a inculpé un suspect de 22 ans de terrorisme, de crime de haine et de tentative de meurtre dans ce qu’elle a qualifié d’attaque non provoquée.

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