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Un groupe d’étudiants dit que Tsahal influence la violence policière américaine

Les 'Étudiants pour la justice en Palestine' accusent l'Etat juif de favoriser "le racisme suprématiste blanc" dans les rangs de la NYPD

Le logo du groupe Students for Justice in Palestine (Etudiants pour la justice en Palestine)
Le logo du groupe Students for Justice in Palestine (Etudiants pour la justice en Palestine)

NEW YORK – Un groupe d’étudiants pro-palestinien de l’Université de New York (NYU) qui a rendu Israël responsable des récentes fusillades perpétrées par la police sur des hommes noirs revient maintenant, quelque peu, sur les accusations qu’il a faites sur Facebook.

Dans le post Facebook initial daté du 7 juillet, les Étudiants pour la justice en Palestine (SPJ) à NYU ont tenu Israël responsable du lynchage de personnes noires par les forces de police aux États-Unis parce que « beaucoup de départements de police américains reçoivent une formation des Forces de défense israéliennes ».

« Les mêmes forces derrière le génocide du peuple noir en Amérique sont derrière le génocide des Palestiniens », affirme le post.

La publication a attiré beaucoup d’attention, mais peu de mentions « J’aime ». La majorité des plus de 600 commentaires expriment un dégoût, de l’amusement et une incrédulité face aux déclarations du groupe.

Les Étudiants pour la justice en Palestine de l’université de New York ont répondu aux réactions violentes en niant qu’ils avaient directement impliqué Israël dans les meurtres des Noirs américains, mais ont réaffirmé la culpabilité de Tsahal dans les pratiques oppressantes visant les Afro-américains.

Our statement regarding the murders of Alton Sterling and Philando Castile—and the rampant murders of Black Americans by…

Posted by NYU Students for Justice in Palestine on Friday, 8 July 2016

« Notre déclaration quant aux meurtres d’Alton Sterling et de Philando Castile – et le [phénomène] endémique de meurtres de noirs américains par la police – n’était pas une suggestion que leurs morts feraient partie d’une conspiration israélienne. Israël n’a littéralement tué aucun de ces hommes : c’est évident », explique le post du SPJ daté du 9 juillet.

Cette dernière publication a réaffirmé que la formation par Tsahal de quelques policiers américains est responsable d’une philosophie de la brutalité.

Campus de l'université de New York (Crédit : Cincin12/Wikimedia Commons)
Campus de l’université de New York (Crédit : Cincin12/Wikimedia Commons)

« Tsahal aide la NYPD (la police de New York) et d’autres département de la police américaine à opprimer et assassiner les noirs » affirme le second post. « Ces groupes partagent une logique commune qui se manifeste dans plusieurs types d’oppression, parmi eux le racisme suprématiste blanc ».

La Ligue anti-diffamation (ADL) parraine des voyages en Israël pour des agents des forces de l’ordre américains, où ils apprennent à empêcher et à répondre aux attaques terroristes et comment Israël protège les aéroports, centres commerciaux et événements publics. L’Institut juif pour les affaires de sécurité nationale a dirigé un programme semblable.

Ce n’est pas la première fois que des sympathisants pro-palestiniens accusent la formation anti-terroriste des officiers américains en Israël de contribuer aux brutalités policières.

L’activiste pro-palestinienne Alice Rothschild a récemment écrit un article d’opinion pour le site Web anti-sioniste Mondoweiss titré « Lynchages modernes : une vision internationale » dans lequel elle a affirmé que de tels programmes d’échange quant à l’application des lois démontrent que « des parallèles entre le racisme blanc et la suprématie juive fleurissent ici et à l’étranger ».

En 2015 des groupes d’étudiants noirs à Yale, à Columbia et à l’Université de Californie (à Berkeley), ont signé une déclaration appelant à la solidarité entre Noirs et Palestiniens qui dénonçait « la police et les soldats des deux pays qui s’entraînent côte à côte ».

Le 8 juillet, l’Organisation sioniste d’Amérique a invité le président de l’université de New York, Andrew Hamilton, à condamner le groupe d’étudiants et à exiger qu’il présente des excuses pour avoir « abominablement utilisé Israël comme bouc émissaire face aux problèmes de racisme dans ce pays – des problèmes avec lesquels Israël ne peut avoir absolument aucun rapport ».

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