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Un important général iranien brise la rumeur sur ses ambitions présidentielles

Qassem Suleimani, considéré comme l’architecte du terrorisme iranien à l’étranger, déclare vouloir rester un soldat à vie

Le général Qassem Suleimani, commandant de la Force al-Quds, unité d'élite des Gardiens de la révolution iranienne, après la mort de sa mère, à Téhéran, le 14 septembre 2013. (Crédit : AFP/ISNA/Mehdi Ghasemi)
Le général Qassem Suleimani, commandant de la Force al-Quds, unité d'élite des Gardiens de la révolution iranienne, après la mort de sa mère, à Téhéran, le 14 septembre 2013. (Crédit : AFP/ISNA/Mehdi Ghasemi)

Un haut-gradé iranien, perçu comme ayant une des lignes les plus dures du pays, a publiquement renoncé à toute ambition d’entrer en politique jeudi, écartant les rumeurs qui laissaient supposer son souhait d’accéder à la présidence.

Le général Qassem Suleimani, commandant de la Force al-Quds, unité d’élite des Gardiens de la révolution iranienne, a publiquement démenti les rumeurs sur sa participation aux présidentielles de mai prochain.

Il a décrit les articles annonçant qu’il avait l’intention de quitter l’armée comme « clivants », selon l’agence de presse Tasnim.

Suleimani, 59 ans, a déclaré vouloir rester un soldat servant son pays jusqu’à son dernier jour.

« Je suis un soldat de Velayat [le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei], du régime de la République islamique et de la courageuse population que j’estime plus que ma propre vie », a déclaré Suleimani selon une traduction de l’article de Tasmin par Bloomberg. « Si Dieu veut, je resterai à ce poste de soldat jusqu’à la fin de ma vie ».

Les élections présidentielles sont prévues le 19 mai 2017, et l’actuel président Hassan Rouhani devrait se représenter pour un deuxième mandat.

La Force al-Quds sous le commandement de Suleimani serait responsable d’opérations militaires secrètes et à l’étranger, et notamment des combats iraniens en Syrie. Suleimani dirige cette unité depuis au moins 1998.

Le département d’Etat américain a cité spécifiquement Suleimani comme l’une des forces conductrices du terrorisme dans la région.

Dans une conférence de presse du 4 juin, le coordinateur du Département du contreterrorisme, Justin Siberell, a déclaré que « l’Iran continue à soutenir le Hezbollah, les groupes terroristes palestiniens à Gaza, et plusieurs groupes en Irak et dans tout le Moyen Orient. »

Le rapport indiquait que les forces armées al-Quds étaient « le mécanisme principal de l’Iran pour cultiver et soutenir les terroristes à l’étranger ».

L’Iran se sert de cette unité « pour mettre en œuvre ses objectifs de la politique étrangère, fournir des couvertures aux opérations secrètes et créer l’instabilité au Moyen Orient », pouvait-on lir.

Selon un article du New Yorker, Suleimani a œuvré comme important intermédiaire pour redessiner le Moyen Orient en faveur de l’Iran.

« Suleimani est l’agent unique le plus puissant au Moyen Orient aujourd’hui, et personne n’a jamais entendu parler de lui », a déclaré au magazine un ancien officier de la CIA en Irak, John Maguire.

Selon les médias, le pouvoir de Suleimani est dû en partie, à ses relations très proches avec Khamenei.

Des responsables du Hamas auraient rencontré Suleimani en février et reçu des promesses d’une augmentation de leur financement, après la signature de l’accord nucléaire avec les grandes puissances occidentales en juillet 2015.

La Deuxième chaine israélienne avait à l’époque annoncé que des responsables du Hamas rencontraient Suleimani à Téhéran et qu’ils discutaient des financements alloués par l’Iran au groupe terroriste. Il avait dit qu’il « baisait le front » de toutes ces milliers de personnes engagées dans des activités anti-israéliennes, selon le reportage.

En août 2015, Suleimani avait provoqué un scandale aux Etats-Unis quand il aurait violé la convention sur les déplacements internationaux et se serait rendu à Moscou.

Suleimani est l’un des nombreux responsables iraniens ciblés par une interdiction de voyage de 2007 des Nations unies en raison de ses liens supposés avec les programmes nucléaire et balistique iraniens.

L’AFP a contribué à cet article.

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