Une société high-tech US licencie un employé français après un message antisémite
Dans un message privé envoyé sur Instagram, Amaury Letort, salarié de la société Punchcut, écrivait "croiser les doigts" pour une "seconde Shoah"
La société californienne Punchcut, une société d’innovation et de conception d’interfaces utilisateur basée à San Francisco, a annoncé ce mardi, après une enquête interne, le licenciement d’un de ses employés français, accusé d’avoir envoyé un message antisémite.
Dans ce message privé envoyé sur Instagram, l’employé en question, Amaury Letort, écrivait « croiser les doigts » pour une « seconde Shoah ».
????????VICTOIRE : Amaury Letort vient d’être licencié ! Après enquête, la société @Punchcut a conclu que le français était bien à l’origine de l’odieux message antisémite. Merci à tous d’avoir participé à la diffusion de ce post ???????? https://t.co/Re22kuJ0QX pic.twitter.com/komH8AXbZ8
— SwordOfSalomon (@SwordOfSalomon) November 14, 2023
Il vivrait à New York selon son profil LinkedIn, désactivé depuis, et était employé en tant que « senior project manager » par Punchcut. Il aurait par le passé travaillé pour Adidas.
Ses pages sur les autres réseaux sociaux ont aussi été désactivées depuis le début du scandale qu’il a causé.
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L’antisémitisme est en forte hausse à travers le monde depuis l’assaut terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre.
En France, 1 518 actes et propos antisémites ont été recensés depuis cette date et 330 enquêtes ont été ouvertes pour actes antisémites et apologie du terrorisme, a indiqué le ministère de l’Intérieur.