Yom HaZikaron: Le nombre le plus faible de morts dû aux guerres et au terrorisme
Trois Israéliens - deux civils et un soldat - ont été tués dans des attaques violentes depuis l'année dernière
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
Trois Israéliens – un soldat et deux civils – ont été tués dans des attaques violentes et nationalistes au cours de l’année dernière, ce qui est de loin le chiffre le plus bas de l’histoire du pays.
Israël a commémoré mercredi Yom HaZikaron, en souvenir des 23 928 personnes reconnues comme étant tombées au combat au nom de l’État depuis 1873 et victimes du terrorisme.
Au cours de l’année écoulée, 112 noms ont été ajoutés à cette liste – 43 d’entre eux étant des militaires actifs et 69 ayant été reconnus comme morts de blessures subies lors de guerres ou d’attentats terroristes. Parmi ces 112 personnes figurent celles qui ont été tuées dans des accidents ou sont décédées de maladie au cours de l’année écoulée, ainsi que des personnes décédées il y a des années mais qui n’ont été reconnues officiellement que maintenant comme étant décédées de blessures liées à leur service militaire ou à un attentat.
Parmi eux, trois ont été tués dans des attaques violentes l’année dernière : Esther Horgen, le rabbin Shay Ohayon et le sergent Amit Ben-Ygal.
Horgen a été tuée le 20 décembre dans une attaque terroriste brutale à l’extérieur de son implantation de Tal Menashe, dans le nord de la Cisjordanie. Selon l’acte d’accusation contre son meurtrier présumé, Muhammad Mruh Kabha, Horgen était sortie se promener lorsqu’elle a été attaquée par Kabha, qui s’était caché dans les bois à l’extérieur de Tal Menashe, attendant une victime.
Selon l’acte d’accusation, Kabha a couru après elle et l’a fait tomber au sol. Horgen, mère de six enfants, a essayé de se débattre, mais il l’a maintenue au sol et l’a frappée à plusieurs reprises à la tête avec de grosses pierres, la faisant saigner et lui brisant les os des bras et de la cage thoracique, jusqu’à ce qu’elle cesse de bouger. Son corps a été retrouvé à l’aube du lendemain matin après que son mari, Benjamin, a signalé sa disparition.
M. Ohayon, père de quatre enfants, a été poignardé à mort dans la ville de Petah Tikva, dans le centre d’Israël, le 26 août, par un Palestinien, Khalil Abd al-Khaliq Dweikat, 46 ans, qui possédait un permis l’autorisant à travailler en Israël.
Ben-Ygal, qui servait dans le bataillon de reconnaissance de la brigade Golani, a été tué lors d’un raid d’arrestation dans le village palestinien de Yabed le 12 mai.
Alors que son unité traversait le village, un Palestinien, Nizmi Abu Bakar, aurait lancé un parpaing sur Ben-Ygal, le touchant à la tête et le blessant mortellement. Ben-Ygal a été transporté à l’hôpital, où il a été déclaré mort peu de temps après.
Ces trois décès constituent le plus petit nombre de morts au combat et lors d’attaques terroristes, et de loin, dans l’histoire d’Israël, un pays qui connaît régulièrement des conflits et des attaques tant de la part des pays voisins que des groupes terroristes palestiniens.
En 2019, année qui a enregistré le deuxième plus petit nombre de décès, 11 personnes ont été reconnues comme victimes d’attaques terroristes ou de combats, dont une femme, Nina Ganisdanova, qui a succombé aux blessures qu’elle avait subies l’année précédente lors d’une attaque à la roquette depuis la bande de Gaza.