2 832 voyageurs ont été autorisés vendredi à entrer en Israël sans test COVID
Le ministère de la Santé a promis de suivre et de tester toutes les personnes qui sont arrivées vendredi sans avoir subi de test, bien que l'on ignore quand cela se produira.
Selon des chiffres obtenus dimanche, plusieurs milliers d’Israéliens ont été autorisés à entrer en Israël après avoir atterri à l’aéroport Ben-Gurion vendredi sans avoir subi au préalable le test COVID requis, en raison de la foule à la station de test.
S’appuyant sur des données du ministère de la Santé et de l’autorité des frontières, le site d’information Walla a calculé que 2 832 personnes – près de la moitié des passagers qui ont atterri en Israël vendredi – ont été autorisées à quitter l’aéroport sans le test obligatoire.
Un journaliste du Times of Israel qui a atterri à Ben-Gurion ce jour-là a déclaré que la zone des arrivées était chaotique et désorganisée.
« Ils ont changé les règles plusieurs fois, ils étaient clairement en train d’improviser », a déclaré le journaliste. « A l’origine, ils ne laissaient partir sans test que les personnes ayant un passeport israélien » et qui avaient été vaccinées en Israël, mais plus tard, ils ont également permis à certains non-ressortissants de quitter l’aéroport sans être testés, a-t-il ajouté.
Malgré la promesse du ministère de la Santé d’effectuer un suivi et de tester toutes les personnes entrées vendredi sans test, le journaliste a déclaré qu’en date de dimanche après-midi, il n’avait pas été contacté pour réaliser un test.
Depuis le 1er juin, les tests pour les personnes arrivant à Ben Gurion ne sont plus gratuits, et depuis le 15 juin, la société fournissant les tests PCR est passée de Check2fly, opéré par Omega, à Test & Go, opéré par Femi Premium.
Une source au sein de l’Autorité frontalière a déclaré à Ynet qu’il s’attendait à ce que la situation se répète dans les jours à venir.
« La nouvelle société n’est pas du tout préparée à ce nombre de tests », a déclaré la source, notant que Check2fly avait son propre laboratoire, alors que la nouvelle société sous-traite un laboratoire externe. « Le nombre de vols et de personnes devant faire un test avant d’entrer en Israël va très prochainement exploser », a ajouté la source. « Dans la situation actuelle, les incidents où les voyageurs sont libérés sans test vont presque certainement se reproduire. »
Tous les voyageurs – qu’ils soient vaccinés ou non – sont tenus de présenter un test COVID négatif avant d’embarquer sur un vol à destination d’Israël et de faire un autre test à l’aéroport après l’atterrissage.
« Certaines personnes ont attendu jusqu’à 90 minutes pour un test » vendredi, a indiqué le journaliste du Times of Israel.
Le ministère de la Santé a déclaré que la décision de permettre aux gens de sortir de l’aéroport était due en partie au fait que Shabbat approchait alors que la foule des voyageurs ne cessait de s’élargir vendredi après-midi.
Actuellement, les Israéliens vaccinés qui arrivent de la plupart des pays du monde ne sont pas tenus d’être mis en quarantaine à leur arrivée en Israël.
Les exceptions sont ceux qui arrivent d’Argentine, du Brésil, d’Afrique du Sud, d’Inde, du Mexique et de Russie. Ils doivent en effet respecter une quarantaine même s’ils sont vaccinés, en raison des taux dangereux de COVID dans ces pays.
Le ministère du Tourisme a déclaré le mois dernier qu’il comptait rouvrir les frontières à tous les touristes vaccinés à partir du 1er juillet, mais aucun programme à cet effet n’a encore été approuvé. Depuis cette annonce, les ministres du Tourisme, de la Santé et des Transports ont été remplacés suite au changement de gouvernement, et la date du 1er juillet pourrait être retardée.