A Beit Shemesh, la nouvelle autoroute se heurte à une implantation biblique
Une exposition originale présentée au Musée des terres de la Bible examine les tentatives de l'Etat juif de maintenir l'équilibre entre passé et avenir
C’est un choc entre deux cultures séparées par trois millénaires. Au cours de fouilles ayant précédé la construction d’une autoroute à quatre voies de part et d’autre de la ville de Beit Shemesh a été découverte une implantation datant de l’ère biblique, merveilleusement préservée et jusque-là totalement inconnue.
Quelques mois avant la construction prévue d’une extension massive de la Route 38, des archéologues ont ainsi trouvé des preuves sans précédent de la présence d’une implantation prospère remontant à la période du Premier temple (du 8e au 6e siècle avant l’ère commune) dans le royaume de Judée, qui aurait été dévastée en l’an 701 avant l’ère commune.
Pour les archéologues, cette découverte a été celle d’une pièce importante qui manquait à un puzzle historique.
Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite !
Ironie de l’histoire, cette preuve rare aura été fortuitement préservée dans les années 1950 en raison de plusieurs mètres de débris modernes qui avaient été déversés sur le site durant un premier élan de construction immobilière post-création de l’Etat. Et ce sont aujourd’hui de nouveaux projets de développement qui menacent de la même manière son existence.
« Quand j’ai compris ce que j’avais entre les mains, j’ai tremblé d’excitation », s’exclame l’archéologue Yehuda Govrin, perché sur une saillie pierreuse qui surplombe le site des fouilles, à proximité de l’actuelle route à deux voies.
Son entreprise est la toute première firme d’archéologie à travailler sur le site, dans le cadre d’un investissement de 70 millions de shekels consacré aux excavations initiées le long de la route. En tant que tel, il pourrait bien être celui qui amènera le milieu de l’archéologie à se déchirer. « C’est une situation complexe », reconnaît Govrin.
« Détruire un Tel biblique pour une route est sans précédent », dit Govrin, debout devant la grille en treillis qui soutient les murs en pierres anciennes. Mais même le plan de compromis récemment conclu entre l’Autorité israélienne des antiquités et Netivei Israel — l’entreprise nationale chargée des infrastructures routières — semble ne pas être en mesure de sauvegarder le site antique d’une destruction au moins partielle.
Depuis février 2018, les premiers « tremblements » d’excitation de Govrin face à ses trouvailles – qui viennent contredire l’idée selon laquelle ces terres étaient inhabitées au cours du 7e siècle avant l’ère commune – ont entraîné un séisme de controverses. Les résidents de Beit Shemesh qui devraient être les premiers à profiter des avantages de cette route, ainsi que des milliers de chercheurs et de profanes israéliens, ont demandé l’arrêt des travaux de construction pour sauver l’implantation biblique.
Les militants qui se sont donnés le nom de « chevaliers du Tel » publient régulièrement des informations sur Facebook et font actuellement circuler une pétition en ligne réclamant l’édification d’un tunnel. Les manifestations de sensibilisation, organisées chaque vendredi, attirent jusqu’à un millier de personnes.
Se saisissant de la polémique, le Musée des terres de la Bible de Jérusalem a récemment inauguré une exposition audacieuse intitulée « L’Autoroute à travers l’histoire ». Elle a pour objectif de souligner la pertinence aiguë de l’archéologie en tant qu’outil indispensable garantissant que la préservation du passé ne vienne pas se heurter aux besoins contemporains tangibles.
« Une grande partie de l’attention des médias s’est concentrée sur ces fouilles, à juste titre, et c’est un privilège qui nous revient d’inviter le monde à venir voir ces preuves par lui-même et de comprendre la raison de cet engouement », a expliqué la directrice du musée, Amanda Weiss, avant l’inauguration.
Une sélection des découvertes faites par Govrin sont exposées dans le musée. Joyau de la visite : une immense représentation en pierre d’un Bes sans tête (un Dieu égyptien de la chance qui a la forme d’un nain obèse) – première en son genre à avoir été trouvée sur la terre d’Israël. Parmi les autres artefacts, des statues celtiques (faisant référence aux réformes d’Ezechiel et de Josué contre l’adoration des idoles telles qu’elles sont décrites par le Livre des rois, peut-être ?), un rouleau pour écraser les olives et plus de trouvailles venant attester de la présence d’une production d’huile.
Aux côtés des artefacts inhabituellement poussiéreux et jamais présentés au public jusqu’à présent récoltés lors des fouilles récentes se trouvent des plans des constructions routières projetées – du passé, du présent mais aussi probablement de l’avenir.
Une préservation non-intentionnelle
Une route a existé dans ce secteur – où se rencontrent plusieurs routes et frontières anciennes – il y a environ 3 000 ans. Des fouilles ont révélé des implantations humaines sur ce monticule archéologique depuis la fin de l’âge de Bronze. Cette histoire pré-biblique a été préservée dans le nom de la ville qui a été emprunté à la déesse cananéenne du soleil, Shemesh.
Un grand nombre des grands personnages de la Bible hébraïque ont également traversé Beit Shemesh, qui signifie littéralement « maison du soleil » – jusqu’à ce que le roi assyrien Sennacherib n’incendie ces terres en l’an 701 avant l’ère commune, comme c’est inscrit dans le second Livre des Rois.
A l’issue de presque trois décennies de fouilles au sommet de ce qui était considéré comme le monticule archéologique « officiel », on a d’abord pensé que Tel Beit Shemesh avait été abandonné à la suite de la campagne de Sennacherib. La répression réussie de la rébellion du roi Ezéchiel est racontée dans la Bible et d’autres ressources contemporaines – avec notamment un relief à découvrir au British Museum, qui dépeint la destruction de Lachish, une communauté voisine.
De la même manière, dans les annales de Sennacherib – qui datent de l’an 690 avant l’ère commune – il est écrit que le roi et son armée avaient conquis 46 villes fortifiées (mais pas Jérusalem, c’est à noter) et d’innombrables implantations de taille plus modeste. Environ 200 150 personnes et têtes de bétail avaient été capturées en guise de butin, et une grande partie de la Judée avait été entièrement dévastée.
Après ces conquêtes et ces destructions, le roi assyrien et ses soldats mirent le roi rebelle Ezéchiel à la place qui était la sienne : il était devenu un vassal subordonné et lourdement taxé.
Quand Beit Shemesh fut construite dans les années 1950, les engins de chantier avaient rasé une partie de la colline pour créer un accès à la route qui, aujourd’hui, divise en deux le site archéologique. Ces engins, dit Govrin, ont involontairement déblayé les constructions d’implantations ultérieures, notamment dans les périodes romaines et byzantines.
Alors que la ville se développait petit à petit, environ neuf mètres de poussière et autres débris de construction ont été déversés directement sur la colline rasée, aux alentours de la municipalité. Ces décombres auraient, malgré eux, préservé l’implantation du 7e siècle avant l’ère commune et son industrie oléicole.
En faisant des fouilles au pied de la colline archéologique qui avait été marquée pour la construction de l’autoroute, Govrin a expliqué qu’il avait été contraint de rester dans une bande minutieusement circonscrite à proximité de la route actuelle. Ces travaux avaient été approuvés par l’Autorité israélienne des Antiquités (IAA) et financée par Netivei Israel – la compagnie gouvernementale chargée de la planification, du développement et de la maintenance des routes israéliennes.
A la base et dans la mesure où la route avait déjà été approuvée par l’IAA, la mission de Givron était de contrôler les intersections obligatoires, voir quels artefacts pouvaient être récupérés puis rendre les terres avant la construction de la route. Puis c’est arrivé.
La découverte de l’implantation biblique remontant au royaume de Judée « a été une surprise totale », a confié le responsable du district de Jérusalem à l’IAA, Yuval Baruch, au Times of Israel à l’occasion d’un long entretien téléphonique. En raison de la profondeur de la pile de débris, une série de tests initiaux réalisés par l’IAA et l’université de Tel Aviv n’avait rien donné de notable.
Malgré les difficultés logistiques posées par les fouilles entreprises dans ce périmètre de taille irrégulière des deux côtés de la route, Govrin était parvenu à trouver 15 pressoirs à olive et plus de 200 anses de cruches « royales » marquées « pour le roi ». En plus de ces objets inspirants pour un archéologue, les excavations avaient permis la découverte de structures impressionnantes, notamment ce que Govrin considère comme un important centre administratif.
A ses yeux, c’est la preuve de l’existence d’une vaste industrie oléicole dans une zone – et particulièrement à une époque – où elle n’était pas censée être présente.
Jusqu’à récemment, dit Govrin, chercheur à l’université Hebrew Union College, les archéologues avaient tendance à ne s’intéresser qu’à des points stratégiquement élevés pour les implantations – et non dans les terres basses, qui étaient plus difficiles à défendre. Son hypothèse est qu’à l’issue de la campagne assyrienne, les fortifications n’étaient peut-être plus nécessaires (ou permises). Les habitants de la Judée pouvaient en conséquence s’établir dans les lieux plus hospitaliers et plus proches des citernes d’eau recouvertes de plâtre que son équipe, constituée de 150 ouvriers et 10 archéologues, a sorti de terre.
Découvrant la zone industrielle inattendue et des douzaines d’habitations sur cette bande de terre relativement petite, « nous avons résolu le mystère central de la raison pour laquelle nous n’avions aucune preuve remontant au 7e siècle avant l’ère commune » – parce que les archéologues cherchaient aux mauvais endroits. « Non seulement ils s’établissaient, mais ils le faisaient de manière massive », note Govrin.
Baruch, de l’IAA, a dit au Times of Israel qu’en conséquence, peu après le début des fouilles – et après aussi que le public a commencé à se passionner pour ce qui était en train de se passer – il est clairement apparu que « nous avions fait une découverte très importante et qu’il fallait que nous fassions tout notre possible pour la préserver ».
Le public fait le buzz
Le matin d’un vendredi ensoleillé, début janvier, les visiteurs étaient presque plus nombreux sur le site que les anémones rouges et éclatantes parsemant Tel Beit Shemesh. Garant leurs véhicules parfois à des kilomètres, des manifestants étaient venus apporter leur soutien à la conservation de ces découvertes archéologiques récentes.
Ce jour-là, des guides de Kfar Etzion avaient installé des tables d’information et emmené des groupes pour des visites des lieux d’une durée de 30 minutes en anglais et en hébreu. Un stand de boissons avait été placé au sommet de la colline escarpée, à côté d’un feu pour la fabrication de pitas (selon les organisateurs interrogés plus tard par le Times of Israel, plus de 1 000 personnes avaient fait le déplacement ce jour).
La foule s’était agitée quand la nouvelle mairesse de Beit Shemesh, Aliza Bloch, avait rejoint un grand groupe dirigé par Yaron Rosenthal, directeur de l’école de Kfar Etzion, et deux archéologues de l’Université de Tel Aviv, Zvi Lederman et Shlomo Bunimovitz, qui ont passé 30 ans à fouiller la colline.
« Ce site a été construit il y a 3 000 ans », s’était-elle exclamée à l’assistance réunie. « Dans 3 000 ans, que dira-t-on de notre génération ? »
Elle avait indiqué qu’en tant que mairesse, elle désirait que le site devienne un parc national, jurant de faire venir des élèves de tout le pays pour qu’ils découvrent les lieux. « En général, il y a une vraie volonté de la part des ministères de se placer à nos côtés dans ce genre de projets », avait-elle dit.
« Le voyage d’aujourd’hui nous permet de découvrir nos racines et, en même temps, d’appréhender l’avenir », avait-elle ajouté sous le chaud soleil de janvier.
Dans un monde parfait, la volonté passionnée du public et l’opinion informée d’archéologues et de politiciens auraient été une raison suffisante pour modifier des plans d’infrastructure impliquant plusieurs millions de shekels. Les militants opposés à l’autoroute se battent pour la construction d’un tunnel qui, selon le porte-parole de Netivei Israel, coûterait 20 fois le budget du projet existant.
Et même si le site était finalement « sauvé », les découvertes faites seraient-elles correctement traitées et conservées de manière appropriée ?
Selon Israel Finkelstein, professeur à l’Université de Tel Aviv, il est improbable qu’un nouveau site puisse être maintenu sans un personnel – et un budget – adéquats. En l’espace de deux ans, a-t-il déclaré lors d’un bref entretien téléphonique, Tel Beit Shemesh serait envahi par la végétation et les sacs en plastique, comme c’est le cas d’un grand nombre d’autres sites archéologiques au sein de l’Etat juif.
« La préservation, la maintenance et la présentation au public d’un site archéologique sont très coûteuses. Et dans un pays où il y a tant de vestiges archéologiques, les priorités doivent malheureusement être définies », a expliqué Finkelstein, l’un des plus éminents archéologues israéliens, dans un courriel de suivi.
« Pour autant que je puisse en juger, dans le cas de Beit Shemesh, le plus important est de préserver le Tel (à l’ouest de la route). Les vestiges trouvés pendant les fouilles à l’est sont bien entendu importants mais, si j’ai bien compris, ils ne sont pas uniques », a-t-il ajouté, citant les zones industrielles oléicoles trouvées à Tel Miqne et à Tel Batash, aux environs – et même sur le monticule de Beit Shemesh.
Une nouvelle plateforme de débat
La veille de l’inauguration de l’exposition de « L’Autoroute à travers l’histoire », la directrice adjointe du Musée des terres de la Bible Leora Berry et le conservateur Yehuda Kaplan étaient disponibles pour mieux expliquer son concept original.
Produite en coopération avec l’Autorité israélienne des Antiquités, l’Y. G. Contract Archaeology de Govrin, Netivei Israel, et le Hebrew Union College, l’exposition est installée dans la nouvelle Focus Gallery du musée – un espace consacré au chevauchement de l’histoire et des questions contemporaines.
Selon Berry, l’idée de mettre en exergue cette controverse d’aujourd’hui est née il y a quatre mois dans l’esprit d’un guide du musée dont la conjointe participait aux fouilles de Govrin. Elle ajoute que le musée a vu dans cette problématique une « opportunité d’aborder l’archéologie en lui donnant un rôle particulièrement pertinent », explique-t-elle.
Berry, qui a travaillé dans le développement urbain, souligne que le musée ne prend pas parti sur la question. « Nous sommes une plateforme de débat public », note-t-elle. En même temps, « peut-être le public peut-il battre le tambour et faire évoluer le cours des choses », ajoute-t-elle.
Beit Shemesh est un site parmi de nombreux autres en Israël qui doit relever le défi de préserver le passé tout en développant l’avenir. « Où que vous fassiez des fouilles, ici, vous trouverez un patrimoine – et pas nécessairement juif », dit Berry.
Dans les tons de gris que semble favoriser le musée, l’exposition se concentre sur trois thématiques principales : l’industrie oléicole, avec des cruches reconstituées et d’anciens noyaux d’olives trouvés sur le site ; la distribution et l’administration, à travers des douzaines d’anses de cruches, certaines arborant le sceau égyptien du disque solaire avec des inscriptions en paléo-hébreu arborant des noms similaires à ceux présents sur celles qui ont été retrouvées à Hébron et à Ramat Rahel, d’autres sites industriels connus ; et enfin, l’évolution des plans de l’autoroute.
Pendant toute la visite de l’exposition, Kaplan, le conservateur, évoque le conflit géopolitique historique du 7e siècle avant l’ère commune – le soulèvement manqué qui avait causé un nouveau fardeau fiscal lourd ainsi qu’une paix relativement longue. Les artefacts présentés au cours de l’exposition soulèvent la possibilité que l’huile produite à Beit Shemesh ait pu être l’un de ces produits luxueux utilisés pour payer le tribut versé par l’état vassal.
Des textes en hébreu et en anglais expliquent les enjeux de la nécessité de construire une route moderne, mais aussi les enjeux de la protection du patrimoine et ceux du budget de l’Etat. Un mur est consacré aux versions variées du plan – notamment celles qui ont été rejetées – et explique les avantages et les inconvénients présentés par chacun d’entre eux.
En regardant ce mur, il apparaît clairement qu’un tunnel creusé sous le site archéologique serait la meilleure option – si l’argent ne faisait pas objection à ce projet.
Car l’argent est une considération énorme. Comme Ben Gutman, porte-parole de Netivei Israel, le dit, après l’allocation d’un budget de 70 millions de shekels pour l’archéologie seulement, qui pourrait justifier de mettre plus de fonds dans des objets du passé alors que l’Etat contemporain se bat pour financer les hôpitaux et le Dôme de fer ?
« Ce n’est pas logique », affirme Gutman. Trouver une telle somme d’argent – même par le biais d’un philanthrope privé – revient à « chasser les licornes », d’après lui.
Un compromis a récemment été trouvé entre l’IAA et Netivei Israel. Selon le porte-parole de l’Autorité israélienne des antiquités, aucun communiqué officiel n’a encore été diffusé mais il « semble s’agir du plan final ».
Le dernier panneau du musée montre un rendu effectué par un artiste du compromis presque signé et scellé : dans la section de l’autoroute qui divise le site archéologique, la route à deux voies existante sera élargie à quatre, mais les bas-côtés sont réduits au maximum pour amoindrir l’impact sur le site archéologique.
Le changement le plus spectaculaire, c’est que la route devra être abaissée d’environ 15 mètres pour rester sur le même niveau physique que l’intersection avoisinante. Des murs de soutènement borderont la route pour servir de « barrages » qui permettront de maintenir l’intégrité du site archéologique (la porte-parole de l’IAA a expliqué qu’elle n’avait pas d’informations concernant le développement futur du site ou des fouilles supplémentaires).
Pour sa part, Govrin explique qu’il est toujours dans l’attente d’instructions pour terminer le projet. Pour couper le cordon avec Beit Shemesh, il a besoin de savoir « si on va conserver des choses, ce qu’on va conserver et pour combien de temps ? Un an ou en permanence ? Ca fait une différence ».
Govrin note que dans l’accord de compromis, « la moitié » du site sera détruite pour l’élargissement de la route.
Mais l’archéologue affiche un certain optimisme. « Qui sait ? », dit-il en haussant les épaules, « peut-être que quelqu’un, dans 50 ans, trouvera la somme nécessaire pour mener à bien le projet et créer un parc national ».
... alors c’est le moment d'agir. Le Times of Israel est attaché à l’existence d’un Israël juif et démocratique, et le journalisme indépendant est l’une des meilleures garanties de ces valeurs démocratiques. Si, pour vous aussi, ces valeurs ont de l’importance, alors aidez-nous en rejoignant la communauté du Times of Israël.
Nous sommes ravis que vous ayez lu X articles du Times of Israël le mois dernier.
C'est pour cette raison que nous avons créé le Times of Israel, il y a de cela onze ans (neuf ans pour la version française) : offrir à des lecteurs avertis comme vous une information unique sur Israël et le monde juif.
Nous avons aujourd’hui une faveur à vous demander. Contrairement à d'autres organes de presse, notre site Internet est accessible à tous. Mais le travail de journalisme que nous faisons a un prix, aussi nous demandons aux lecteurs attachés à notre travail de nous soutenir en rejoignant la communauté du ToI.
Avec le montant de votre choix, vous pouvez nous aider à fournir un journalisme de qualité tout en bénéficiant d’une lecture du Times of Israël sans publicités.
Merci à vous,
David Horovitz, rédacteur en chef et fondateur du Times of Israel