Israël en guerre - Jour 471

Rechercher

Abaaoud, cerveau des attentats de Paris, mort dans l’assaut de Saint-Denis

L'Assemblée nationale a approuvé jeudi une prolongation de trois mois de l'état d'urgence en France

Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats terroristes du 13 novembre à Paris, tenant un drapeau de l'Etat islamique dans cette image non datée d'un magazine publié par le groupe terroriste (Crédit : Capture d'écran)
Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats terroristes du 13 novembre à Paris, tenant un drapeau de l'Etat islamique dans cette image non datée d'un magazine publié par le groupe terroriste (Crédit : Capture d'écran)

Le jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, a été tué pendant l’assaut des forces de police mercredi à Saint-Denis, en banlieue parisienne, a annoncé jeudi le procureur de Paris.

« Abdelhamid Abaaoud vient d’être formellement identifié, après comparaison de traces papillaires, comme ayant été tué au cours de l’assaut (…) Il s’agit du corps découvert dans l’immeuble, criblé d’impacts », selon un communiqué de François Molins, chargé de l’enquête sur les attaques qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés.

L’Assemblée nationale a approuvé jeudi une prolongation de trois mois de l’état d’urgence en France, lors d’un vote organisé en accéléré près d’une semaine après les pires attentats commis dans le pays.

« L’état d’urgence déclaré par le décret du 14 novembre 2015 » pris au lendemain des attaques ayant fait 129 morts et plus de 350 blessés « est prorogé pour une durée de trois mois à compter du 26 novembre 2015 », soit jusqu’au 25 février à minuit, selon le texte adopté par les députés.

Le parti Les Républicains (LR), principale formation de l’opposition de droite, aurait souhaité une prolongation de six mois de ce régime d’exception.

L’Etat d’urgence doit permettre aux forces de sécurité de disposer d’outils supplémentaires pour lutter contre la menace terroriste qui « va durablement peser », a souligné lundi le président François Hollande. « La lutte contre Daech va nous mobiliser encore longtemps sur le front extérieur comme sur le terrain intérieur », a-t-il dit devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles.

Le dispositif annoncé par le gouvernement élargit la marge de manoeuvre des forces de l’ordre pour des assignations à résidence, pour une extension des gardes à vue liées à des présomptions de terrorisme, et en matière de perquisitions.

Le régime des assignations à résidence est élargi à toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public.

L’Assemblée nationale a également voté jeudi un amendement présenté par la droite, qui permet le recours au bracelet électronique pour contrôler certains assignés à résidence.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.