Affaire Bezeq: Netanyahu nie les accusations « sans fondement » de malversations
Le Premier ministre dément aussi avoir accordé un traitement de faveur à Bezeq ou à Elovich
Raoul Wootliff est le correspondant parlementaire du Times of Israël
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a démenti les allégations selon lesquelles il aurait préconisé des mesures en faveur d’un magnat de la presse en échange d’une couverture médiatique favorable dans ses médias, après avoir été interrogé mardi pendant plus de quatre heures à son domicile par des enquêteurs de la police dans le cadre de l’enquête sur la corruption de Bezeq.
« Le Premier ministre Netanyahu n’a jamais conclu d’accord avec [Shaul, propriétaire de Bezeq et Walla] Elovitz en échange d’une couverture positive », a déclaré le porte-parole de la famille Netanyahu.
L’enquête sur Bezeq, appelée « Affaire 4000 » par la police, concerne des soupçons selon lesquels M. Netanyahu, qui a été ministre des Communications pendant plusieurs années au cours de ses deux mandats de Premier ministre, aurait pris des décisions réglementaires en faveur d’Elovitch en échange d’une couverture flatteuse des Netanyahu sur le site d’information Walla.
Mais M. Netanyahu a affirmé mardi que « Walla a toujours présenté une image négative du Premier ministre ».
« Cette couverture négative a atteint son point culminant avec une avalanche d’articles virulents à la veille des élections de 2015, dans le but de persuader le public de voter contre lui. C’est exactement la période où il est accusé d’avoir prétendument conclu l’accord Bezeq-Yes » qui a profité à Elovitch, a-t-il expliqué.
M. Netanyahu dément également avoir accordé un traitement de faveur à Bezeq ou à Elovich. « L’accusation est sans fondement », a-t-il ajouté.
« Il n’y a pas un seul cas qui a été présenté au Premier ministre dans lequel – en tant que ministre des Communications – il n’a pas suivi les recommandations des spécialistes. C’est aussi ce qu’il a fait dans cette affaire. »