Arik Kraunik, 54 ans : Le chef de la sécurité de Beeri a été le premier à intervenir
Assassiné au cours d'une fusillade contre des dizaines de terroristes du Hamas lors de l'invasion du kibboutz Beeri le 7 octobre 2023
Arié Kraunik, surnommé « Arik », 54 ans, a été assassiné le 7 octobre alors qu’il luttait contre l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le kibboutz Beeri, où il a toujours vécu.
Chef de l’équipe de sécurité locale du kibboutz, il a été reconnu à titre posthume comme soldat tombé au combat avec le grade de sergent-major par l’armée israélienne.
Il laisse dans le deuil son épouse Sigal, leurs quatre enfants, Chen, Tamar, Hagar et Noa, ainsi que sa sœur Rachel. Il a été enterré le 23 octobre à Yehud.
Les membres du kibboutz ont déclaré qu’il avait été le premier à se rendre au portail à 6h30 ce samedi-là pour repousser l’invasion des terroristes du Hamas, après avoir averti tous les habitants de Beeri d’entrer dans leurs mamadim – les pièces sécurisées – et de verrouiller leurs portes. Il a été tué lors d’une fusillade contre des dizaines de terroristes.
Résident de ce kibboutz depuis sa naissance, Arik a été décrit comme un excellent athlète, un mari dévoué et un père aimant. Un éloge funèbre publié sur le site web du kibboutz indique que « partout où il allait, il apportait de l’énergie et laissait son empreinte ».
« Sa voix retentissante était l’expression vocale de son cœur et de son inépuisable générosité, de sa volonté d’atteindre le plus de gens possible, d’unir le plus de gens possible. Le sourire d’Arik, qui le caractérisait tant, était aussi comme une voix forte couvrant de longues distances : ‘Tout avec le sourire, tout avec amour’, disait-il. »
Deux de ses filles, Tamar et Hagar, se sont entretenues avec la Treizième chaîne pour parler de leur père de la façon dont elles ont survécu aux horreurs du 7 octobre.
« Pour moi, c’était une figure à admirer », a déclaré Tamar. « C’était un sioniste qui aimait son pays et qui m’a toujours incitée à lui rendre la pareille, à lui donner le plus possible. »
Elle a fait remarquer que, pendant son service militaire, chaque fois qu’elle devait passer le week-end à la base, « il venait tous les week-ends, où que je sois, pour me voir, pour me rendre visite – partout où j’avais besoin de lui, il venait, dans la vie, dans toutes les situations ».
Hagar a expliqué qu’elle avait choisi de s’engager dans la police des frontières pour perpétuer l’héritage de son père en matière de protection de la nation : « Protéger le pays était une règle absolue dans notre maison, aimer la nation, être sioniste, c’était quelque chose dont nous parlions constamment. »
Lors de ses funérailles, son fils Chen a déclaré que les deux hommes « parlaient de la vie des heures durant ». « Lorsque j’ai été blessé, tu m’appelais toutes les dix minutes pour me demander comment ça allait. Je promets de préserver les valeurs que tu nous as transmises. De protéger maman, Tamar, Hagar et Noa. Nous serons forts ensemble. Montre-nous le chemin avec tes signes. Je t’aime à l’infini. »
Sa femme, Sigal, a déclaré à la Septième chaîne que son époux « a été l’une des premières personnes à être tuées » le 7 octobre.
« Mais nous sommes réconfortés par le fait qu’il a sauvé tant de vies en leur disant d’aller dans leurs mamadim, en comprenant qu’il s’agissait d’un fait inhabituel et en appelant l’équipe de sécurité, son intuition était si juste, et il a si bien compris qu’il s’agissait d’un autre type d’incident – pour moi, c’est un héros », a-t-elle ajouté.
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.