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‘Arrêt sur Images’ relaxé pour avoir comparé Le Point à ‘Je suis partout’

Sa Une sur 'Les arabes' avait indigné une partie de l'opinion dont le site 'Arrêt sur Images' dirigé par Daniel Schneidermann

La Une polémique du Point sur les Arabes du 28 mai 2015.  (Crédit: capture d'écran Le Point)
La Une polémique du Point sur les Arabes du 28 mai 2015. (Crédit: capture d'écran Le Point)

Le site d’information médias Arrêt sur images, qui était poursuivi pour avoir comparé une couverture du Point sur « Les Arabes » au journal antisémite et collaborationniste Je suis partout, a été relaxé mardi par la tribunal correctionnel de Nanterre.

« Les Arabes: L’histoire méconnue d’une civilisation / Aux origines de la tragédie d’aujourd’hui », avait titré l’hebdomadaire Le Point le 28 mai 2015 à propos d’un dossier qui traitait notamment des conflits au Proche et Moyen-Orient.

Cette une avait fait l’objet d’une chronique sur Arrêt sur images par Alain Korkos, qui avait écrit : « Avec cette couverture, chef-d’œuvre incontesté digne de ‘Je suis partout’, Le Point se hisse au sommet de son art », photo d’une couverture de Je suis partout de 1938, titrée « Les Juifs », à l’appui.

« Il suffit (…) de lire un peu rapidement pour comprendre que les Arabes sont, par définition, des terroristes », écrivait-il encore, alors que la couverture du Point, publiée quelques mois après les attentats jihadistes de janvier 2015, avait été critiquée par de nombreux internautes.

Le Point avait déposé plainte pour injure publique, visant à la fois la chronique d’Alain Korkos et un tweet d’Arrêt sur images présentant cette chronique en juxtaposant les deux unes.

Lors du procès, le 7 février, le fondateur du site, Daniel Schneidermann, poursuivi aux côtés de M. Korkos, avait dit « assumer cette comparaison », en affirmant que « comparer (n’était) pas assimiler ».

Dans leur décision de relaxe, les magistrats ont estimé que la chronique litigieuse ne contenait « aucun propos dévalorisant », et que « la liberté d’expression, qui se fonde sur le droit de critique », devait prévaloir.

A l’audience, le procureur avait lui-aussi soutenu que « l’excès (était) possible » en la matière.

Alain Korkos avait pour sa part décrit une chronique « subjective » en se défendant de toute comparaison sur le fond entre « Je suis partout » et le dossier du Point : « Je ne parle jamais du contenu, je parle de l’image », avait-il souligné.

L’avocat du Point, Me Renaud Le Gunehec, n’a pas indiqué s’il allait interjeter appel.

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