Israël en guerre - Jour 502

Rechercher

Au moins 10 M de $ nécessaires pour reconstruire le système de santé à Gaza – OMS

Le chef de l'agence onusienne estime que moins de la moitié des hôpitaux de Gaza sont fonctionnels ; il exhorte Israël et le Hamas à mettre en œuvre le cessez-le-feu sans délai

Des ambulances transportant des blessés palestiniens de l'hôpital Kamal Adwan à l'hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, le 28 décembre 2024. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)
Des ambulances transportant des blessés palestiniens de l'hôpital Kamal Adwan à l'hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, le 28 décembre 2024. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)

Au moins 10 milliards de dollars devraient être nécessaires pour reconstruire le système de santé à Gaza au cours des prochaines années, a indiqué jeudi un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une évaluation initiale montre qu’il faudra « plus de 3 milliards de dollars pour la première année et demie et 10 milliards pour 5 à 7 ans », a déclaré le responsable de l’OMS pour les territoires palestiniens, Rik Peeperkorn, lors d’une conférence de presse.

« Je n’ai pas été surpris » car « les besoins sont massifs », a-t-il dit.

« Nous savons tous que les destructions à Gaza sont massives. Je n’ai jamais vu cela ailleurs dans ma vie », a-t-il insisté, ajoutant que la reconstruction de Gaza était une « responsabilité collective des Etats membres » de l’OMS, « y compris Israël », et « des partenaires ».

Lors de cette conférence, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a lui souligné que « moins de la moitié des hôpitaux de Gaza sont fonctionnels ».

L’accord annoncé mercredi pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération des otages « est à peu près la meilleure nouvelle que nous pouvions espérer pour commencer la nouvelle année », a-t-il indiqué.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse au siège de l’Organisation mondiale de la santé, à Genève, le 10 décembre 2024. (Crédit : Fabrice Coffrini/AFP)

La trêve prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans le territoire palestinien, en échange d’un millier de prisonniers palestiniens détenus par Israël pour faits de terrorisme ou atteinte à la sécurité nationale.

Israël a accusé jeudi le Hamas de reculer sur l’accord, et mené de nouvelles frappes sur le territoire palestinien, avant une réunion gouvernementale pour approuver cette issue à une guerre de plus de 15 mois.

« Bien que l’accord n’entre en vigueur que dimanche, si les deux parties s’engagent à respecter un cessez-le-feu, celui-ci devrait commencer immédiatement », a demandé le chef de l’OMS.

« Nous espérons sincèrement que cet accord marquera la fin du chapitre le plus sombre de l’histoire des relations entre Israéliens et Palestiniens », a-t-il poursuivi.

« Que la guérison commence, non seulement pour Gaza, mais aussi pour Israël. C’est dans l’intérêt de tous », a-t-il affirmé.

Peeperkorn a déclaré que l’OMS était prête à « étendre rapidement son soutien » dans le territoire.

« Ce qui est essentiel, c’est que les obstacles sécuritaires et politiques à l’acheminement de l’aide à travers la bande de Gaza soient levés », a-t-il déclaré.

« Nous avons besoin d’un accès rapide, sans entrave et sûr pour accélérer l’acheminement de l’aide à l’intérieur et à l’extérieur de la bande de Gaza. »

Israël est en guerre contre le Hamas depuis le 7 octobre 2023, , date à laquelle quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut des communautés du sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.

Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 45 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 18 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël affirme s’efforcer de minimiser les pertes civiles et souligne que le Hamas utilise les Gazaouis comme boucliers humains, en menant ses combats depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.