Avi Hindi, 37 ans : Un ingénieur et père dévoué de trois enfants
Tué en combattant les terroristes du Hamas qui envahissait le kibboutz Kfar Aza le 7 octobre
Avi Hananel Hanani Hindi, 37 ans, a été tué en combattant la tentative d’invasion de Kfar Aza par les terroristes du Hamas le 7 octobre.
En sa qualité de chef adjoint de la sécurité locale du kibboutz, il a été reconnu à titre posthume par le ministère de la Défense comme soldat tombé au champ d’honneur avec le grade de capitaine dans la réserve.
Selon sa famille, dès les prémices de l’attaque, il s’est assuré que sa femme et ses enfants se trouvaient dans leur chambre blindée avant de prendre son arme et de sortir avec le reste de l’équipe de sécurité locale. Ils se sont retrouvés face à des dizaines de terroristes du Hamas qui s’étaient infiltrés dans le kibboutz et Avi a été abattu lors de l’échange de coups de feu. Au total, sept des 14 membres de l’équipe de sécurité de Kfar Aza ont été assassinés le 7 octobre.
Avi a été enterré le 13 octobre à Srigim. Il laisse derrière lui sa femme, Shahar, leurs trois enfants, Itamar, 8 ans, Omer, 5 ans, et Rotem, 1 an, ainsi que ses parents, Yaffa et Naftali, et ses sept frères et sœurs : Elitzur, Ayelet, Orly, Evyatar, Shmaya, Shoshana et Yael.
Cinquième d’une fratrie de huit enfants, sa femme et ses amis l’appelaient Avi, nom qu’il a choisi de porter pendant son service militaire ; ses parents et ses frères et sœurs l’appelaient Hanani. Il a servi dans une unité de combat pendant son service militaire obligatoire, avant de passer deux ans comme bénévole à la House of Wheels, un foyer pour enfants handicapés. Il a ensuite suivi des études d’ingénieur et a travaillé pendant plusieurs années dans l’usine de plastique du kibboutz, avant de devenir responsable des projets du kibboutz.
Shahar et Avi se sont rencontrés alors qu’ils effectuaient tous deux leur service militaire de réserve pendant la guerre de Gaza de 2014. Ils se sont mariés six mois plus tard.
« Les mots ne peuvent pas décrire ce que j’aimerais dire à propos d’Avi en tant que partenaire et en tant que père », a-t-elle écrit sur une page commémorative. « Aucun mot ne suffit à décrire la personne qu’il était. Il était tout, un père parfait, le partenaire le plus merveilleux que j’aurais pu souhaiter, pensant toujours à nous, s’assurant de rentrer tôt à la maison pour être avec les enfants ».
Shahar a ajouté qu’Avi « aimait vraiment la nature et les randonnées, il a transmis à nos enfants l’amour de la terre d’Israël. Il aimait jouer au tennis et a même organisé un tournoi de tennis au kibboutz, qui a été considéré comme un événement très réussi… Il passait du temps avec ses trois enfants et leur donnait tout ce qu’il pouvait ».
Son fils aîné, Itamar, 8 ans, a confié à Israel Hayom : « Je sais qu’il a aidé beaucoup de gens parce qu’il faisait partie de l’équipe de sécurité locale, et c’est important… J’aime penser à lui. Il y a beaucoup de moments où je me laisse aller à pleurer, parce que parfois cela me fait du bien. Mais je suis heureux que nous ayons pu faire beaucoup de choses ensemble. Nous avons voyagé à l’étranger, joué au football, au tennis et au Monopoly. Je ne l’ai jamais laissé gagner. »
Itamar a ajouté que « tout ce que mon père a fait, il le faisait le mieux du monde ».