Israël en guerre - Jour 368

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Yoram Cohen : le Hamas est dans une situation désespérée à Gaza

Le dirigeant du Shin Bet a présenté devant la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset un état des lieux de la situation à Gaza

Mitch Ginsburg est le correspondant des questions militaires du Times of Israel

Yoram Cohen, alors patron du Shin Bet, pendant une réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset, le 18 novembre 2014. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Yoram Cohen, alors patron du Shin Bet, pendant une réunion de la commission des Affaires étrangères et de la Défense à la Knesset, le 18 novembre 2014. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Le chef des services secrets d’Israël a révélé à la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset que le Hamas était en détresse stratégique dans la bande de Gaza et que son statut de puissance souveraine dans l’enclave côtière avait été érodé.

Le dirigeant du Shin Bet, Yoram Cohen, a affirmé devant la commission que la plupart des fonds destinés à la réhabilitation de Gaza n’étaient pas arrivés dans la bande de Gaza, partiellement en raison de la rivalité entre le Hamas et l’Autorité palestinienne.

Israël, a-t-il poursuivi, selon une retranscription censurée publiée par le porte-parole de la commission, est la première force qui fait avancer la reconstruction de Gaza après la guerre de 50 jours de l’été 2014.

Malgré les difficultés économiques, a-t-il ajouté, le Hamas a travaillé à reconstruire ses capacités militaires.

Cohen a indiqué que l’organisation islamiste est en train de rétablir ses tunnels offensifs – la transcription ne mentionne pas si, aujourd’hui, l’un de ces tunnels atteint le territoire israélien – et qu’il travaille à développer et fabriquer de nouvelles roquettes.

Le Hamas a également fait des efforts pour acquérir des fonds de l’Iran, a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, a-t-il relevé, le Hamas a peu d’intérêt à se lancer dans une guerre contre Israël et quand bien même il pourrait mener une campagne militaire importante, elle serait limitée dans son efficacité.

En Cisjordanie, a-t-il souligné, il y a eu une augmentation constante de ce qu’il a appelé la terreur populaire.

Depuis 2012, il y a eu une hausse de 50 % chaque année. Ces chiffres sont passés de 683 attaques en 2012 à 1 834 pour l’année 2014, a-t-il fait valoir.

Au cours de la dernière année, 130 projets d’attentats terroristes ont été déjoués, a-t-il révélé, auxquels il faut rajouter 60 tentatives supplémentaires pour la première moitié de 2015.

Enfin, a-t-il conclu, la coopération sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne est ce qui a permis à l’Autorité palestinienne de ne pas subir la pression constante du Hamas en Cisjordanie.

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