Israël en guerre - Jour 65

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Des candidats FN aux législatives au passé – très – chargé

Frédéric Boccaletti a été condamné à un an de prison pour violences avec arme. Romain Lopez lui, regrettait sur Twitter avec Alain Soral, l'attention portée aux juifs, une semaine après l'attentat de l'HyperCacher

Marine Le Pen, candidate du Front National à la présidentielle française, pendant un meeting électoral à Bordeaux, le 2 avril 2017. (Crédit : Georges Gobet/AFP)
Marine Le Pen, candidate du Front National à la présidentielle française, pendant un meeting électoral à Bordeaux, le 2 avril 2017. (Crédit : Georges Gobet/AFP)

Le journal La Dépêche s’est penché sur le cas de Romain Lopez, candidat FN de la 2e circonscription du Tarn et Garonne.

Imprudent, le jeune homme de 28 ans au sourire engageant n’a pas retenu la leçon qui a valu au candidat Christian Gerin de perdre sa candidature EM en Charente Maritime, ou au chroniqueur Mehdi Meklat de perdre toute crédibilité dans les médias : les réseaux sociaux ont de la mémoire.

Ainsi La Dépêche a remonté le fil du compte Twitter de Lopez, sa timelime (TL) et a exhumé d’anciennes conversations avec Alain Soral datant du 12 janvier 2015, soit une semaine après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher à porte de Vincennes.

« La semaine dernière, Boko Haram a fait 2 000 victimes chrétiennes au Nigeria dans un silence mondial… de mort ! écrivait-il alors. Ils n’ont ni la bonne confession et ne sont pas journalistes… Tant pis pour eux ! (…) sans parler des 2 000 chrétiens du Nigeria mais ils ne sont ni journalistes ni Juifs. »

Les fouilles du journal font remonter plusieurs messages ayant plusieurs points communs : la Shoah, le complexe victimaire des juifs, et l’appel au boycott d’Israël.

Autre candidat, autres mœurs. Frédéric Boccaletti est lui candidat dans la 7e circonscription du Var. A son actif pas de tweets aux relents antisémites. Mais des actes et un casier judiciaire éloquents. StreetPress qui a mis la main sur celui-ci cite une condamnation en 2000 pour « violences en réunion avec armes » à l’encontre de 5 jeunes.

Ce jour-la les insultes fusent. « Sales négros » contre « sales fachos », puis batte de base-ball contre… pistolet.

« Boccaletti sort un gun (il n’a pas de permis de port d’arme) qu’il passe à son acolyte, raconte StreetPress citant Libération. Ce dernier tire, dit-il, « en l’air ». Sauf que des impacts de balles sont découverts à 1m60 et 1m20 du sol. Il est finalement condamné à 1 an de prison, dont 6 mois ferme. »

Sa condamnation n’a pas empêché Boccaletti de cumuler ensuite les fonctions de conseiller municipal, conseil régional, et même plusieurs fonctions au sein du parti : il siège d’ailleurs au Comité central du parti.

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