Israël en guerre - Jour 569

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Des étudiants anti-Israël évacués de Sciences Po Paris par les forces de l’ordre

Une trentaine d'étudiants occupaient les locaux de l'école pour demander l'arrêt de ses partenariats avec les universités israéliennes au lendemain de la reprise des frappes à Gaza

Rassemblement pro-palestinien d'étudiants devant les locaux de Sciences Po, à Paris, le 3 mars 2025. (Crédit : X / Comité Palestine Sciences Po Paris / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Rassemblement pro-palestinien d'étudiants devant les locaux de Sciences Po, à Paris, le 3 mars 2025. (Crédit : X / Comité Palestine Sciences Po Paris / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Des étudiants pro-palestiniens ont été délogés mardi soir par les forces de l’ordre de locaux de Sciences Po Paris qu’ils occupaient depuis la fin d’après-midi, a-t-on appris auprès d’étudiants et de la direction.

Ils étaient « une petite trentaine », selon la direction de Sciences Po, qui a fait état auprès de l’AFP d’une évacuation « sans heurts » du campus de Saint-Thomas vers 23h30.

Les étudiants s’étaient rassemblés vers 17h00 à la cafétéria pour des prises de parole et débats, selon le même source. Face à leur refus de partir « à 23h00, au moment de sa fermeture », « le directeur de Sciences Po a sollicité une intervention policière pour que le campus puisse fermer dans des conditions normales ».

Sur des vidéos diffusées par le « Comité Palestine » Sciences Po, des étudiants entonnaient des slogans tels que « Free, Free Palestine » ou « Résistance, résistance de Paris à Gaza », dans la rue à proximité des forces de l’ordre.

Dans un courriel, Sciences Po Students for Justice in Palestine explique cette occupation « par un profond sentiment de solidarité avec le peuple palestinien » et par le refus des étudiants de « rester silencieux » face à « l’horreur » de la situation à Gaza. Ils réclament notamment « la rupture des partenariats de Sciences Po avec les universités israéliennes ».

De nouvelles frappes israéliennes, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier, ont fait plus de 400 morts à Gaza, selon le groupe terroriste terroriste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Ce bilan, qui ne peut pas être vérifié de manière indépendante, ne fait pas la distinction entre civils et terroristes.

Depuis le pogrom du 7 octobre perpétré par le Hamas dans le sud d’Israël et le début de la guerre à Gaza, les groupes étudiants pro-palestiniens de Sciences Po se sont régulièrement mobilisés pour dénoncer le « génocide » à Gaza et demander l’arrête des partenariats de l’institution avec les universités israéliennes.

Le mois dernier, le directeur de l’école, Luis Vassy, a annoncé que Sciences Po allait se doter d’une « doctrine » prônant la « réserve » en matière de politique car l’école « n’est ni une ONG, ni une ambassade ».

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