Des policiers filmés en train de frapper un Arabe de Jérusalem-Est et sa mère
Omar Hendi, vigile sur le tramway de Jérusalem, dit que des agents l'ont attaqué parce qu'il ne pouvait pas montrer ses papiers ; la police assure qu'il les a insultés et menacés
Des agents de la police des frontières ont violemment battu un résident arabe de Jérusalem-Est après qu’il ne leur a pas montré sa pièce d’identité. L’incident a été filmé par des caméras de sécurité, a rapporté lundi la Treizième chaîne.
Omar Hendi, qui travaille comme agent de sécurité agréé par la police sur le tramway de Jérusalem, a quitté son domicile situé dans le camp de réfugiés de Shuafat, à la périphérie de Jérusalem, pour aller acheter de la nourriture la semaine dernière dans un restaurant voisin lorsqu’il a été arrêté par plusieurs agents.
Sur les images vidéos, on peut voir les agents s’approcher de lui et lui parler. Au bout de quelques minutes, l’un d’entre eux saisit Omar Hendi de l’autre côté de la route et le pousse contre un mur, puis trois des soldats se mettent à le violenter et à lui asséner des coups de pied.
Quatre agents sont restés spectateurs.
« Je leur ai dit que je n’avais pas ma carte d’identité sur moi, que je l’avais laissée à la maison. Le soldat a dit qu’il ne me croyait pas et m’a attrapé par la chemise », a rapporté la victime à la Treizième chaîne. « Puis tout le monde a commencé à me frapper. »
"תפסו בחולצה והרביצו": לוחמי מג"ב תועדו מכים תושב שועפאט • @Yossi_eli עם הכתבה המלאה >> https://t.co/AhidctHa7D pic.twitter.com/3AWA5LeTxs
— חדשות 13 (@newsisrael13) January 13, 2020
Omar Hendi a montré les bleus sur son visage et les coupures sur ses bras et ses jambes dues aux coups et a accusé la police d’être « raciste ».
En entendant les cris, sa mère s’est précipitée pour essayer de l’aider et a été projetée au sol par la police des frontières.
L’avocat du vigile, Abed Dawarsha, estime que son client a eu de la chance parce que l’incident avait été filmé. « Il y a beaucoup, beaucoup d’incidents de ce genre que nous ne voyons pas », a-t-il affirmé.
La police a indiqué à la Treizième chaîne qu’Omar Hendi avait insulté les officiers, « menacé de les massacrer » et résisté à l’arrestation.