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Deux adolescents soupçonnés d’avoir violé et extorqué une femme de 40 ans

La victime présumée affirme que l'un d'eux l'a forcée à avoir des relations sexuelles avec lui sous la menace d'un couteau, et qu'ils l'ont emprisonnée avec son fils dans un abri

Illustration : Un policier tenant des menottes. (Crédit : Yossi Zamir/Flash90)
Illustration : Un policier tenant des menottes. (Crédit : Yossi Zamir/Flash90)

Deux adolescents ont été placés en détention provisoire mardi. Ils sont soupçonnés d’avoir extorqué de l’argent à une femme, de l’avoir emprisonnée avec son fils contre son gré et de l’avoir violée.

Les deux adolescents, tous deux âgés de 16 ans, ont été arrêtés il y a quelques jours à Katzrin, sur les hauteurs du Golan, après que la femme, âgée de 40 ans, a déposé plainte auprès de la police. Tous les trois sont des résidents de la ville.

Le viol présumé a eu lieu il y a une semaine et demie. La femme affirme que les deux suspects l’ont enfermée, ainsi que son fils de 15 ans, dans l’abri anti-bombes d’un immeuble résidentiel, et qu’ils lui ont dit qu’ils ne la laisseraient pas partir à moins qu’elle ne leur verse de l’argent. Au cours de cette rencontre, l’un des adolescents l’aurait menacée avec un couteau et l’aurait forcée à avoir des relations sexuelles avec lui.

Elle déclare également qu’après avoir déposé une plainte auprès de la police, ses agresseurs l’ont confrontée et l’ont poignardée à la jambe pour l’intimider, selon les médias israéliens.

Le tribunal de première instance de Kiryat Shmona a prolongé la détention provisoire des suspects jusqu’à mercredi prochain. Il s’agit de la troisième prolongation depuis leur arrestation.

La police a fait savoir qu’ils étaient soupçonnés de viol, de séquestration, de trafic de stupéfiants et d’autres délits violents.

Selon un reportage la Douzième chaîne, qui n’a pas cité ses sources, la femme a déclaré aux enquêteurs que les deux adolescents prétendaient qu’elle leur devait de l’argent.

« Ils nous ont emprisonnés, mon fils et moi, dans l’abri sous la menace d’un couteau », a raconté la femme aux enquêteurs. « À certains moments, j’ai craint qu’ils ne me tuent ; ils étaient très agités. L’un d’entre eux, qui tenait un couteau, m’a forcée à avoir des relations sexuelles avec lui et il m’a prévenue que si je résistais ou que si je me plaignais à la police, alors ils me tueraient. C’était un cauchemar. »

Haaretz a rapporté que les enquêteurs cherchent à savoir si les suspects ont forcé la femme à vendre de la drogue en leur nom avant de commencer à l’extorquer lorsque le montant qu’elle leur donnait ne correspondait pas à leurs attentes.

Les accusés prétendent qu’il y avait eu un différend financier entre eux et la femme, une mère célibataire, a rapporté Walla. Ils affirment qu’ils avaient repeint la maison de la femme mais qu’elle ne les avait pas payés pour ce travail. Les enquêteurs, de leur côté, doutent de la véracité de cette version.

Des habitants ont déclaré à Walla que des jeunes avaient investi l’abri et qu’ils l’utilisaient pour des rassemblements bruyants, y consommant de la drogue jusqu’à ce que les habitants de l’immeuble en verrouillent la porte. Il est difficile de dire comment les suspects ont pu accéder à l’abri. Selon le reportage, l’un des suspects avait emménagé dans l’immeuble avec sa famille au cours de l’année écoulée.

Yaron Shomron, un avocat représentant l’un des suspects, a déclaré que son client coopérait avec la police et qu’il niait avoir attaqué la femme.

« Nous nous attendons à ce que la police corrobore sa version et à ce qu’il soit bientôt libéré », a déclaré Me Shomron.

Fathi Fukra, représentant l’autre suspect, a déclaré que l’adolescent avait eu une vie difficile et qu’il était pris en charge par les services sociaux. Fukra a souligné que son client n’était pas soupçonné de viol.

Kan a rapporté que l’un des suspects était censé être assigné à résidence en raison de délits antérieurs.

Alors que des rumeurs sur l’incident se sont répandues à Katzrin ces derniers jours, le chef du conseil régional local, Dmitry Efrazev, a déclaré dans un communiqué que les forces de l’ordre « enquêtent sur une affaire criminelle délicate qui s’est produite dans la communauté ».

Il a conseillé à ses administrés de ne pas publier d’informations sur l’incident en ligne, estimant que cela « frôlait l’irresponsabilité flagrante ».

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