Israël en guerre - Jour 57

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Efraim Sneh : Israël a stoppé les frappes en Syrie à la demande de Poutine

Un ancien vice-ministre de la Défense a déclaré que cet arrêt a montré que l’Etat juif a perdu sa liberté à agir. Le bureau du Premier ministre s’est refusé à tout commentaire

Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

Le président russe Vladimir Poutine (G) et le Premier ministre Benjamin Netanyahou assistent à une manifestation marquant la Journée internationale de commémoration des victimes de l'Holocauste et l'anniversaire de la levée complète du siège nazi de Leningrad, au Musée juif et Centre de tolérance à Moscou le 29 janvier 2018. (AFP PHOTO / Vasily MAXIMOV)
Le président russe Vladimir Poutine (G) et le Premier ministre Benjamin Netanyahou assistent à une manifestation marquant la Journée internationale de commémoration des victimes de l'Holocauste et l'anniversaire de la levée complète du siège nazi de Leningrad, au Musée juif et Centre de tolérance à Moscou le 29 janvier 2018. (AFP PHOTO / Vasily MAXIMOV)

Un ancien vice-ministre de la Défense a affirmé mercredi qu’Israël a cessé ses attaques contre le système de défense antiaérien syrien le mois dernier parce que le président russe Vladimir Poutine avait appelé Netanyahu en lui disant : « Ça suffit ».

Le général de brigade (réserviste) Efraim Sneh, qui a été ministre des Transports en 2001, n’a pas révélé la source de cette information concernant les clashs aériens, durant lesquels Israël a indiqué avoir détruit la moitié des capacités anti-aériennes syriennes et a perdu un avion chasseur de type F-16.

Le bureau du Premier ministre a refusé de commenter cette affirmation.

L’ancien vice-ministre de la Défense Efraim Sneh prend la parole lors d’une conférence à la mémoire de l’ancien chef du Mossad Meir Dagan, le 21 mars 2018. (Tamir Bergig)

« La bataille lors de ce Shabbat, le 10 février – Pourquoi Israël s’est arrêté ? Un appel de Poutine à Netanyahu. Poutine a dit : ‘Ça suffit’, » a expliqué Sneh durant une conférence donnée en mémoire de l’ancien chef du Mossad, Meir Dagan, décédé en 2016.

Selon Sneh, ancien membre du Parti travailliste, cette conversation prouve qu’Israël a perdu sa capacité à agir librement dans la région.

« On appelle cela la limitation de la capacité d’Israël à passer à l’action librement au Moyen-Orient. Cela n’a pas d’autre nom », a-t-il dit.

Israël a maintenu pendant longtemps que le pays n’accepterait pas de restrictions sur la liberté d’opération.

Aux premières heures de la matinée, le 10 février, un drone iranien était entré dans l’espace aérien israélien à proximité de la frontière jordanienne. Il avait été rapidement abattu par un hélicoptère de combat Apache, selon l’armée israélienne.

Les avions israéliens avaient alors mené une série d’opérations de représailles contre des positions militaires pendant lesquelles un F-16 avait été détruit en vol par un tir anti-aérien syrien avant de s’écraser dans le nord d’Israël. Les deux pilotes s’étaient éjectés de l’appareil et l’un d’eux avait été grièvement blessé.

En réponse à l’abattage du F-16, les forces aériennes israéliennes avaient mené un second round de frappes, détruisant entre un tiers et la moitié de la défense aérienne syrienne, selon les militaires israéliens.

« En détruire davantage aurait été préférable », a déclaré Sneh au Times of Israel en marge de la conférence.

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