Gantz : « Quiconque parle d’un État palestinien est déconnecté de la réalité sécuritaire »
Le député s'est dit favorable à un contrôle total de la sécurité israélienne à Gaza, mais s'oppose à la reconstruction des implantations israéliennes dans le territoire
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.

Le chef du parti HaMahane HaMamlahti, le député Benny Gantz, s’est exprimé contre un État palestinien lors d’une « conférence sur les implantations » dans l’implantation d’Ofra en Cisjordanie, affirmant qu’il s’agirait d’une menace pour la sécurité d’Israël.
Il affirme également qu’Israël doit conserver sa « liberté d’action » au Sud-Liban et dans la région frontalière avec la Syrie, ainsi qu’à Gaza.
« L’État d’Israël ne peut permettre qu’une menace directe et substantielle pèse sur ses citoyens à toutes ses frontières. C’est pourquoi il a besoin de contrôler la sécurité et de préserver sa liberté d’action à Gaza, en Cisjordanie, au Sud-Liban et dans la région frontalière avec la Syrie », a déclaré Gantz.
« L’implication est claire, et quiconque parle d’un État palestinien ou d’un retrait est tout simplement déconnecté de la réalité sécuritaire », ajoute-t-il.
Gantz s’est dit favorable à un contrôle total de la sécurité israélienne à Gaza, mais s’oppose à la reconstruction des implantations israéliennes dans le territoire, estimant que ce serait une « erreur de sécurité » et que cela diviserait également la nation « à un moment où elle a besoin
d’unité. »
Le député démocrate Gilad Kariv a rétorqué que « l’idée qu’il est possible, après le 7 octobre, d’ignorer le conflit israélo-palestinien et de ne proposer aucune voie diplomatique est encore plus déconnectée de la réalité ».
Kariv a ajouté qu’il est « nécessaire de présenter une alternative consistant à renouer le dialogue diplomatique entre Jérusalem et Ramallah dans le cadre d’un pacte régional et sous un parapluie international ».